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Arme secrète iranienne: le CGRI donne des précisions

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les USS Abraham Lincoln et Kearsarge naviguant de conserve en mer d’Oman. (Archives)

À mesure que le temps passe, les analystes politiques et militaires réalisent qu'une guerre américaine contre l'Iran ne pourrait qu'être totale, si elle veut être "efficace". Certains milieux estiment même que le théâtre des opérations ou le front d’une éventuelle guerre américaine contre l'Iran est tellement étendu et complexe que toute option militaire sérieuse exigera la mobilisation totale de l’ensemble des ressources des États-Unis et de leurs alliés comme lors de la seconde guerre mondiale (1939-1945). Outre qu'une telle option fera exploser les cours du pétrole, elle fera aussi baver Israël, placé automatiquement au centre du conflit.

Israël ne sera pas seul, certes mais ce qui change cette fois c'est la multiplicité des fronts ouverts : une assistance US devra assurer la sécurité du flanc méridional de l'Arabie saoudite tout en protégeant ses bases et celles de ses alliés (France, Grande-Bretagne) aux Émirats arabes unis ou encore celle d’al-Udaid au Qatar où sont déployés des bombardiers stratégiques lourds B-52H et des chasseurs F-35. Quant aux forces US en soi, la perte d’un porte-avion pourrait avoir un impact psychologique dévastateur sur certains milieux américains croyant aveuglément en la supériorité militaire absolue de leurs armées. 

Ce mardi, lors d’une cérémonie à Téhéran, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami a affirmé que les forces iraniennes se sont déjà exercés avec succès à des opérations visant à "neutraliser" des porte-avions américains et que ces exercices dataient déjà de 12 ans.

Le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami. (Archives)

En se référant aux acquis réalisés par les forces armées iraniennes pendant les huit ans de guerre contre Saddam, le général Salami a souligné « la situation délicate" dans laquelle se trouve l'Iran, "une puissance qui a su modifier le rapport des forces sur l’échiquier mondial".

« Nos ennemis ont tout fait pour faire échec à notre État, à le dépouiller de ses atouts et à l'affaiblir. Or notre modèle de gouvernance, basé sur nos valeurs islamiques mais aussi sur les principes d'indépendance d'action, du respect absolu de notre souveraineté a bien réussi. Nous sommes sortis des huit années de guerre de Saddam contre l'Iran, bien renforcés et revigorés. » 

Et de poursuivre : « À l'époque de la guerre, nous avons décidé de régler une bonne fois pour toute le dossier de la présence des navires US dans le golfe Persique. Le général de division, le martyr, Hassan Tehrani Moghaddam, architecte du programme balistique iranien en a assumé la responsabilité. L'Iran s'est doté de système de guidage et de contrôle qui permet à un missile balistique de toucher un objet volant avec une extrême précision. C'est un miracle technologique dont bénéficient un ou deux pays au monde. Lors d'un exercice, nous l'avons effectivement testé. Nous devions prendre pour cibles les navires situés à une longue distance. Le dispositif a merveilleusement réussi à abattre une cible identique à un porte-avions américain. Ce teste date d'il y a douze ans. »

Plus loin dans ses propos le général de division Salami a ajouté : « Alors que l’Iran fait toujours l’objet des sanctions américaines, sa marche en avant n'a pas cessé. Nous construisons nous-mêmes des raffineries, des centrales électriques. Nous fabriquons des avions et des radars. Nous enrichissons de l’uranium, et personne ne peut nous arrêter. »

Et le général d'ajouter : « Sur le plan régional, l’Iran est devenu une puissance incontournable alors que sur la scène internationale il s’est transformé en une puissance quasi émergente. Les États-Unis ont échoué dans leur philosophie politique. Politiquement parlant, Ils perdent la vitesse et tant qu’ils recourront à de nouveaux agissements ils perdent plus de marge de manœuvre. »

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique est prêt à utiliser des "armes iraniennes", pas encore dévoilées pour faire couler las navires de guerre US, a annoncé il y a trois jours le conseiller du commandant en chef du CGRI. «L'Amérique envoie deux navires de guerre dans la région. S'ils commettent la moindre bêtise, nous enverrons ces navires au fond de la mer, accompagnés de leurs équipages et de leurs avions, à l'aide de deux missiles ou de deux nouvelles armes secrètes », a déclaré le général de brigade Morteza Qorbani, conseiller auprès du commandement en chef du CGRI.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV