Le PDG de la Fondation pour la défense des démocraties qui a tout fait durant ces deux dernières années pour convaincre les États-Unis de se retirer de l’accord nucléaire et d'exercer une pression maximale sur l’Iran, s’est dit inquiet de la proposition de dialogue faite par le président américain aux autorités de la RII.
« Je suis étonné de voir que Trump a dit aux responsables iraniens qu’il est content de les voir au pouvoir ! Aurait-il développé la perspective d'une "clause crépusculaire" », a twitté Mark Dubowitz, PDG de la Fondation pour la défense des démocraties.
En visite au Japon, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il était prêt à entamer des négociations avec les autorités iraniennes et que son objectif n'était pas le renversement du pouvoir en place en Iran.
« Je me demande pourquoi Donald Tramp a dit aux responsables de la République islamique qu’il était heureux de les voir au pouvoir, tout en plaçant son pouce sur la balance des politiques de la coalition sioniste (Israël) », a-t-il indiqué.
« Aidons le peuple iranien à se libérer et laissons la démocratie décider », a-t-il ajouté.
« Trump a-t-il réduit les 12 conditions posées par Pompeo à une seule au nucléaire ? Est-ce qu’il a mis au point une clause crépusculaire ? », s’est-il interrogé.
La clause crépusculaire est une partie de l’accord sur le nucléaire iranien qui fixe le délai de levée des restrictions nucléaires imposées à l'Iran, notamment l'augmentation du nombre de centrifugeuses d'enrichissement d'uranium après 10 ans et la quantité d'uranium faiblement enrichi après 15 ans.
Donald Trump est d’avis qu’à la fin de cette période qu’il juge courte, l’Iran pourra à nouveaux s’engager dans la voie de la fabrication d’une bombe atomique.
« Nous ne cherchons pas un changement de régime (à Téhéran), je veux que cela soit clair. Ce que nous voulons, c'est l'absence d'armes nucléaires. Je ne veux absolument pas nuire à l'Iran », a déclaré le président américain à l'issue d'un sommet avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe à Tokyo.
« Je suis d'avis que l'Iran est prêt au dialogue. S'ils sont prêts, nous aussi, nous sommes prêts... L'Iran est train de s’isoler dans la région en raison des problèmes économiques que lui ont causés les sanctions. Je connais beaucoup d’Iraniens. Ce sont des gens formidables. L’Iran possède une grande potentielle économique. Avec l’actuel Guide, ce pays pourra devenir un grand pays », a-t-il poursuivi avant de réitérer :« Je ne cherche pas du tout à nuire à l’Iran. »