Le chef d'état-major de l'armée algérienne a mis en garde contre les « parties » qui font tout pour déstabiliser l’Algérie alors que celle-ci traverse une période de turbulence. En effet depuis que la Libye est le théâtre d'une guerre civile opposant le maréchal Haftar au gouvernement de Tripoli, des tentatives d'infiltration en direction du sol algérien se sont multipliés. Et puis la découverte des stocks d'armes sur le sol algérien aussi. Il y a dix jours une cellule terroriste a été démantelée et certaines sources ont affirmé que celle-ci était composée de terroristes étrangers.
Le chef d’état-major de l’armée algérienne a mis en garde contre un complot visant à pousser le pays dans le chaos.
Cité par la chaîne Al-Jazeera, le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah, a critiqué certaines parties qui, selon lui, « rejettent toutes les initiatives élaborées pour résoudre la crise en Algérie ».
Gaïd Salah a affirmé que les signes de ce complot sont apparus depuis 2015 et que « ce complot vise à pousser le pays dans l’impasse ».
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Le chef d’état-major de l’armée algérienne a fait aussi allusion aux efforts de l’armée dans le cadre d’une « campagne mains-propres » contre les corruptions héritées de certains individus dans diverses institutions et administrations. Il a appelé à la mise à profit de toutes les potentialités et opportunités pour essayer de parvenir à une vision commune afin de résoudre la crise dans le plus bref délai.
D’après le général Gaïd Salah, la tenue des élections présidentielles serait l’unique moyen de résoudre les problèmes auxquels est aux prises actuellement l’Algérie ; « le futur président aura la légitimité nécessaire pour réaliser les revendications tout aussi légitimes du peuple algérien », selon ce haut cadre militaire du pays.
Par la suite, le chef d’état-major de l’armée algérienne a mis en garde contre la persistance de la situation actuelle ; ce qui aurait des conséquences négatives sur la sécurité nationale et le pouvoir d’achat du peuple algériens surtout au mois béni de Ramadan qui s’approche à grands pas.
Suite à l’intensification des contestations de rue, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a quitté le pouvoir et le président du Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement algérien, Abdelkader Bensalah, a été désigné président par intérim du pays.