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Zoom Maghreb du 21 avril 2019

Manifestation place de la République à Paris le 24 février 2019 contre le 5e mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika. ©AFP

Les analyses de la rédaction :

  • Maroc 

– Chine-Maroc-Afrique, le nouveau triangle africain

Le Maroc tourne vers la Chine... « Les relations de partenariat entre le Maroc et la Chine, caractérisées par une évolution positive et une forte dynamique, sont appelées à se focaliser sur des projets triangulaires impliquant le triptyque Chine-Maroc-Afrique », a estimé Fathallah Oualalou, ancien ministre marocain de l’Économie et des Finances.

Pour ce dernier, « le Maroc et la Chine sont appelés à travailler sur un certain nombre de projets triangulaires avec pour objectif d’aller vers des projets de développement économique dans les pays africains dans un esprit de partenariat triangulaire ».

Dans un entretien à l’agence de presse Xinhua, Fathallah Oualalou met en avant le rôle que peut jouer le Maroc au sein du continent africain dans le cadre de cette coopération triangulaire.

  • Tunisie 

– Les ménages tunisiens de plus en plus tributaires de l’endettement

En Tunisie, l’effet FMI est bien là. Plus de la moitié des familles estiment ne pas pouvoir vivre sans s’endetter. C’est ce que révèle une enquête de l’Institut national tunisien de la consommation qui a rendu publique l’information ce samedi. La même source indique que les familles tunisiennes sont ainsi désormais prises au piège dans un cercle vicieux d’endettement.

– Les forces spéciales françaises en route pour la Tunisie

Après que la Défense tunisienne a déclaré qu’une délégation de « 13 diplomates français armés » avait été arrêtée à la frontière entre la Libye et la Tunisie, l’ambassadeur de l’UE dans ce pays s’est exprimé sur la situation dans un commentaire à l’AFP. Les armes saisies par les autorités tunisiennes à un groupe d’Européens à bord de deux zodiacs appartenaient à la mission de l’Union européenne d’assistance aux frontières en Libye (Eubam), écrit l’AFP, se référant aux déclarations de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie, Patrice Bergamini...

  • Algérie

Depuis le début de la crise en Algérie on s’y attendait : des parties qui soufflent sur les braises en Algérie veulent à tout prix réveiller les démons indépendantistes en Kabylie. Et elles n’hésitent pas à proférer des fake news parallèlement à ces autres sources qui incitent les Berbères à saisir l’occasion et à « créer une Kabylie indépendante ». Il en va ainsi du site Tamurt.info, qui dit : « Le combat pour la libération de la Kabylie est plus que jamais possible. Le peuple kabyle peut, à l’instar de tous les peuples colonisés, accéder à son indépendance. Ceux qui pensent que libérer la Kabylie serait un miracle se trompent. »

En Algérie pourtant, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti, via un communiqué, de fausses informations largement relayées sur les réseaux sociaux, dans la soirée du mercredi 17 avril. Ces informations portent sur l’interdiction par la DGSN des drapeaux amazighs lors des manifestations organisées à travers plusieurs villes de l’Algérie. 

La Direction de la sûreté nationale informe « l’opinion publique que ces informations sont fausses et sans fondement ».

En effet, un faux communiqué attribué à la DGSN a été largement diffusé sur les réseaux sociaux dans la soirée du mercredi. Le faux document avertit les manifestants contre l’affichage de tout autre emblème que le drapeau national, notamment les drapeaux amazighs. L’intox indique que les forces de l’ordre procéderont « à la saisie de tous ces emblèmes à partir du vendredi [19 avril] au niveau de la capitale ».

À noter que depuis le début du mouvement populaire contre le système, l’emblème amazigh est fortement présent lors des marches, notamment à Alger et en Kabylie. Cela n’a pas été de goût de certains fervents défenseurs du panarabisme.

Rappelons que la DGSN avait appelé, dans son communiqué rendu public le vendredi 12 avril, l’ensemble des utilisateurs des réseaux sociaux à l’impératif « de faire preuve de prudence et de vigilance », précisant que la DGSN « se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des instigateurs de fausses informations ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV