Le sous-secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais est d’avis que les États-Unis et l’Occident jouent la carte des déplacés syriens au Liban en vue de compenser leur défaite sur le terrain. Washington entrave le règlement politique de la crise syrienne, car le rapport de force actuel n’est pas en sa faveur.
« En déclenchant une guerre économique, les États-Unis cherchent à mettre à genoux l’axe de la Résistance » a averti Cheikh Naïm Qassem, sous-secrétaire général du Hezbollah libanais, avant d’affirmer que la Résistance se poursuivrait et qu’elle ne céderait jamais.
« Les États-Unis tentent de créer un nouveau Moyen-Orient où personne ne sera plus libre de ses mouvements. La guerre américaine contre la Syrie fait partie du projet d’israélisation de la région et témoigne de l’unilatéralisme des dirigeants américains. Ces deux objectifs poussent les États-Unis à détruire la Syrie pour assurer ses intérêts. L’administration américaine fait aujourd’hui obstacle au règlement de la crise en Syrie, car le rapport de force ne se penche pas en sa faveur », a poursuivi Naeim Qassem.
« Les États-Unis et l’Occident ne souhaitent pas que les déplacés syriens retournent en Syrie, de sorte à faire croire que les zones contrôlées par Damas ne sont pas sécurisées. Ils jouent la carte des déplacés dans le but d’atteindre leurs objectifs politiques et c’est là un grand danger », a-t-il souligné.