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Un grand convoi militaire américain quitte le nord de Raqqa à destination de l'Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces US prennent la fuite à Raqqa. © FP

Depuis que les États-Unis occupent par FDS interposés la ville stratégique de Raqqa, ils n'ont jamais eu autant de peur, même lorsque plusieurs militaires US ont été tués ou blessés vers la fin janvier dans un attentat à la voiture piégée près d’un poste de contrôle des YPG (Unités de protection du peuple), dans la province de Hassaké. Ou encore, quand les forces liées au renseignement français ont été prises pour cible d'un autre attentat à la voiture piégée. Mais cette peur, les USA l'ont ressenti au plus profond de leur être il y a cinq jours. Le 9 avril, une puissante mine a explosé au passage d'un convoi militaire "occidental", suive de deux voitures piégées. Les médias "mainsteam" ont évidemment passé sur l'info préférant ne citer que le bilan des victimes civiles de cette triple attaque qui intervient sur fond de manifestations anti-américaine et anti-FDS à Raqqa. Ces manifestations ont d'ailleurs été intensifiées depuis que Trump a cru avoir la permission de violer le droit international et de reconnaître l'occupation israélienne au Golan occupé. Toujours est-il que la triple attaque semble avoir chamboulé quelque peu les plans américains qui, dans la foulée, décident de se retirer de Raqqa. 

Selon Al Masdar News, un convoi militaire américain se serait dirigé vers la frontière irakienne en provenance de Raqqa. Le convoi aurait ensuite franchi les frontières pour se replier en territoire irakien et sur une base militaire. 

Des sources syriennes avaient fait part il y a quelques jours de la "fuite nocturne" des militaires américaines de la ville de Tabaqah au sud de la province de Raqqa où le drapeau américain avait été brûlé.

Selon cette dépêche, un convoi de 30 véhicules a ainsi quitté Tabaqah pour se rendre dans le chef-lieu de la province de Raqqa tandis que les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) avaient coupé l’électricité  des localités et villages à l’ouest de la ville de Raqqa, pour éviter que la population en colère ne s'en prenne aux occupants américains. 

Le bilan de la triple explosion du 9 avril, publié par les FDS, mentionne la mort de 9 personnes sans préciser si oui ou non les soldats américains figurent effectivement sur cette liste. Mais une chose est sûre : le ressentiment anti-US et anti-FDS à Raqqa est assez général pour « pousser la population à la lutte armée contre l'occupation US. Même l’épouvantail d'une attaque turque n'est plus à même de convaincre la population à tolérer les Américains. Les exactions commises par les FDS à l'encontre des habitants de Raqqa étend cette haine anti-américaine », ajoute les sources. 

Cette explosion s’est produite dans l’avenue Nour qui est contrôlée par les FDS.  

Des sources militaires syriennes avait fait part en février d'une forte explosion produite dans le QG de renseignement et d’espionnage des forces françaises, toujours à Raqqa. Le bilan des pertes que les médias n'ont pas communiqué a été là aussi très lourd. Une moto piégée avait explosé au sein même de la cellule de renseignement et d’espionnage des forces françaises. L’usine sucrière de la ville abrite le QG des forces françaises située sur la route Raqqa/Hassaké dans le nord de Raqqa.

Plus tôt, le 21 janvier, plusieurs militaires américains avaient été tués ou blessés lors d’un attentat à la voiture piégée près d’un poste de contrôle des forces kurdes soutenues par les Américains dans la province de Hassaké. Le convoi militaire américain était escorté par les Kurdes qui elles aussi ont perdu des leurs dans cette attaque.

D’après les rapports en provenance de la région de Chadadi au sud de la province de Hassaké dans le Nord-est syrien, une voiture piégée a explosé ce lundi 21 janvier près d’un check-point des paramilitaires kurdes.

Cette nouvelle fuite de force d'occupation américaine se fait, selon des sources locales, suivant un scénario désormais habituel : une coupure d'électricité destinée à tromper la vigilance à la fois de la population mais aussi des forces syriennes. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV