TV

Venezuela: les USA battent les tambours de la guerre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un avion russe à l'aéroport international Simon Bolivar de Caracas, au Venezuela, le 26 mars 2019. ©Reuters

Le président américain Donald Trump a appelé ce mercredi la Russie à retirer ses troupes du Venezuela. « Toutes les options sont possibles » pour y parvenir, a-t-il déclaré. 

Deux avions de l’armée de l’air russe transportant près de 100 membres des forces spéciales russes et du personnel de cybersécurité sont arrivés, samedi 23 mars, dans un aéroport près de Caracas, capitale du Venezuela, dans le cadre d’un accord de coopération russo-vénézuélienne.

La Russie et la Chine ont soutenu le président Nicolas Maduro, tandis que les États-Unis et la plupart des pays occidentaux soutiennent le leader de l’opposition, Juan Guaido.

« La Russie doit partir », a lancé le président américain à la presse dans le Bureau ovale où il recevait Fabiana Rosales, épouse du chef de file de l’opposition Juan Guaido. Interrogé sur les modalités du départ des forces russes du Venezuela, Il a répondu : « Nous verrons... Toutes les options sont possibles. »

Selon le président vénézuélien élu Nicolas Maduro, Juan Guaido est une « marionnette » des États-Unis.

Réagissant aux mises en garde de Trump, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova lui a conseillé de retirer ses troupes de la Syrie avant de demander à Moscou de se retirer les siennes du Venezuela.

« Avant de vouloir prendre en main le destin d’autres pays, je lui conseillerais de réaliser les promesses faites à la communauté internationale », a-t-elle déclaré. 

Le gouvernement Trump a imposé des sanctions à la compagnie pétrolière publique Petroleos de Venezuela SA (PDVSA), pour resserrer l’étau autour du gouvernement Maduro. Le pétrole représente 90 % des recettes d’exportation du Venezuela, membre de l’OPEP. Trump a déclaré que des sanctions plus sévères étaient envisageables.

La Chambre des représentants du Congrès américain a adopté à l’unanimité le projet de loi sur la lutte contre l’influence de la Russie au Venezuela. Pour entrer en vigueur, le texte doit être adopté par le Sénat et signé par le Président Trump. 

L’opposant Juan Guaido s’est autoproclamé président par intérim du pays le 23 janvier. Deux mois plus tard, le Venezuela reste confronté à la plus grave crise de son histoire. Mais tout comme le coup d’État manqué de 2002 contre le défunt Hugo Chavez, ce nouveau complot semble voué à l’échec.

Depuis, Maduro a rompu ses relations diplomatiques avec les États-Unis.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV