La République islamique d’Iran a réagi aux récents propos du président américain concernant les hauteurs du Golan occupés par Israël.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a déclaré, vendredi 22 mars que les décisions personnelles et irréfléchies de Donald Trump feraient basculer la région délicate du Moyen-Orient vers de nouvelles crises.
Bahram Qassemi a vivement dénoncé la décision de Donald Trump de reconnaître le Golan, ajoutant que le régime israélien, en tant que régime occupant, n’exerçait nulle souveraineté sur aucune terre arabe et musulmane. Il a souligné qu’il fallait rapidement mettre fin à l’occupation israélienne. « Le Golan fait partie intégrante du territoire syrien conformément aux résolutions des Nations unies et du Conseil de sécurité et aucune autre solution que la fin de l’occupation n’est acceptable », a réaffirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
M. Qassemi a déclaré que la mainmise sur une terre par l’occupation et l’agression était un acte condamné et que la décision interventionniste du président américain à propos du Golan mettait en évidence, d’une part, l’échec des politiques fondées sur le compromis et de l’autre, l’authenticité de la Résistance et de la persévérance vis-à-vis des comportements expansionnistes et violents des États-Unis et du régime israélien. « La décision de Trump est loin de nier la réalité qui est celle de l’appartenance du Golan à la Syrie », a-t-il martelé.
Évoquant les comportements du président américain qui sont en contradiction avec les résolutions du Conseil de sécurité, les lois et les principes du droit international, le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré : « Les décisions personnelles et irréfléchies de Donald Trump lèvent un coin du voile sur les vraies politiques des États-Unis, des politiques qui constituent un danger sérieux pour le monde et qui feront basculer cette région délicate dans de nombreuses crises ».
Bahram Qassemi a ensuite mis en garde contre ce type de comportements arrogants de Washington et de Tel-Aviv qui pourraient entraîner un nouveau tour de conflits dans la région.
« La République islamique d’Iran suit de près toutes les prochaines évolutions pour qu’elle puisse adopter ses politiques en retour tout en coopérant avec l’État syrien et d’autres pays de la région », a-t-il conclu.
Hier jeudi 21 mars, le président américain a publié un tweet soutenant la souveraineté factice d’Israël sur les hauteurs du Golan qui font partie intégrante du territoire syrien.
Le tweet a fait réagir plusieurs parties dont la Syrie, la Ligue arabe, l’Union européenne, la Turquie et la Russie qui se sont distanciés de cette prise de position du locataire de la Maison-Blanche qui est un signe de plus de son soutien aveugle à Tel-Aviv au mépris du droit international.