Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a confirmé la libération de quatre autres de ses gardes-frontières qui avaient été enlevés par des terroristes près de la frontière irano-pakistanaise.
Qassemi a fait part de la détermination de la République islamique d'Iran et du Pakistan à lutter contre le phénomène dévastateur du terrorisme et à poursuivre la coopération bilatérale en matière de renseignement et de sécurité.
Ces gardes-frontières avaient été enlevés par le groupe terroriste Jaish ul-Adl, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est du pays, à la frontière avec le Pakistan.
Le général Mohammad Baqeri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, a demandé au Pakistan de s'employer résolument à aider à libérer les soldats iraniens.
« Sur la base d'accords conclus entre les forces armées des deux pays pour assurer la sécurité des frontières communes, nous attendons des forces armées pakistanaises qu'elles adoptent les préparatifs nécessaires et demandent la libération immédiate des soldats et des gardes-frontières enlevés », a-t-il déclaré lors d’une conversation téléphonique du 20 octobre 2018 avec son homologue pakistanais, le général Qamar Javed Bajwa.
Dans un communiqué publié le 16 octobre, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a déclaré que des terroristes avaient enlevé les gardes-frontières iraniens près de la ville de Mirjaveh, à la frontière pakistanaise.
Le groupe terroriste Jaish ul-Adl a revendiqué la responsabilité de cet enlèvement sur son compte Twitter.
Le général Baqeri a également appelé le Pakistan à prendre des mesures «immédiates et sévères» pour arrêter les terroristes responsables de l'enlèvement.
Le commandant iranien a qualifié d’important le renforcement de la présence des forces pakistanaises le long des zones frontalières afin de promouvoir la paix et la sécurité dans les bandes frontalières.
