À l'approche du cinquième anniversaire de la guerre totale qu'ont déclenchée les États-Unis et leur satellites arabes et israéliens contre le Yémen pour le démembrer puis en piller les richesses et surtout profiter de sa position ultra stratégique, force est de constater que leur échec reste entier: Aden n'est pas la capitale du Yémen comme le souhaitait les Émirats et l'Arabie saoudite. Le port refuse aussi de devenir saoudien ou émirati malgré les agissements désespérés des mercenaires de Hadi, pantin discrédité de Riyad. Al-Mahra et autres régions sous occupation sont le théâtre des révoltes sporadiques contre les forces étrangères et on y entend même des voix plaidant pour une réconciliation avec le Nord. Ce Nord qui abrite les patriotes yéménites et dont les plus combatifs à savoir Ansarallah. La guerre de la Résistance yéménite a mis au pas non seulement Riyad et Abou Dhabi mais aussi les États-Unis, Israël et l'OTAN.
Le sud saoudien échappe désormais au contrôle de Riyad sur fond de l'émergence d'une armée yéménite spécialisée dans des combats particulièrement complexes à mener dans des régions montagneuses difficiles d'accès. Colline par colline, mont par mont, les forces yéménites avancent et reprennent le terrain perdu alors qu'elles savent désormais manier les outils de guerre les plus sophistiqués: drone, missile, artillerie, arme de précision ...Le ministre yéménite de la Défense le confirmait il y a deux jours, de nouvelles surprises attendent les agresseurs en 2019 : des batteries de missiles visant les sites stratégiques en Arabie ou encore aux Émirats. Sa première grande guerre, Ben Salmane l'a perdue. Plus long sera le temps pour qu'il se rende à l'évidence, plus cuisantes seront les conséquences de sa défaite.
L’unité balistique de l’armée yéménite, épaulée par la Résistance d’Ansarallah, a d'ailleurs tiré trois missiles Zelzal-1 vers Najran au sud de l’Arabie saoudite. Dimanche soir, les forces yéménites ont lancé une nouvelle frappe au missile contre Najran au sud de l’Arabie saoudite, a rapporté Harbi Press.
L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires a tiré trois missiles en direction de la région d’al-Sadis à Najran, laissant plusieurs morts et blessés dans les rangs des forces de l'ennemi. D'ailleurs, les forces de l’armée et d’Ansarallah du Yémen avaient tiré, samedi soir, 5 missiles balistiques Zelzal-1 contre une autre province saoudienne, Assir. Le point de passage reliant le Yémen au sud saoudien est presque sous leur contrôle.
La semaine dernière, les positions des agresseurs saoudiens à Alab dans la localité d’Assir avaient été prises pour cible de 5 missiles Zelzal-1.
Jizan : le Soudan saigne
Alors qu'il y a quelques mois, les officiers occidentaux et les mandataires soudanais opéraient sur le sol yéménite, ils se sont repliés dans le sud saoudien pour contrer la fulgurante avancée de la Résistance yéménite qui se fait de façon simultanée. Le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Sarii a annoncé que lors de deux opérations séparées de l’armée yéménite à Najran et à Jizan, 11 militaires saoudiens et 26 mercenaires soudanais ont été tués et blessés. C'est dire que les combats sont de corps à corps entre les combattants yéménites et les agresseurs et que ces derniers ne cessent de déserter leurs positions.
" Figurent parmi les morts, certains membres de l’unité du génie de l’armée saoudienne", a précise le porte-parole des forces armées yéménites. L'armée de terre saoudienne est plus que jamais affaiblie.
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Ces avancées se font alors que le bilan du génocide commis contre le peuple yéménite reste l'un des sujets les plus soigneusement censuré par les médias maistream : un bilan rendu public la semaine dernière, par Yahya Sarri, affirme que la coalition saoudo-américaine a versé, tout au long de ces 4 dernières années, plus de 6 000 bombes à fragmentation sur le peuple yéménite.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à Sanaa, le porte-parole des forces yéménites a précisé que la coalition pro-Riyad avait mené, pendant ce temps, plus de 250 000 raids aériens, utilisant plus de 500 000 missiles, bombes et mortiers, dont 6 000 bombes à fragmentation.