Plus forte que les Patriot américains mis à la disposition du régime de Riyad, la DCA yéménite a abattu un drone d'espionnage saoudien à Jizan dans le sud de l'Arabie saoudite.
Les combattants du mouvement Ansarallah et les effectifs de l’armée du Yémen ont abattu dans la nuit de vendredi à samedi 9 mars un autre drone d’espionnage de la coalition d’agression saoudienne.
« La DCA des forces yéménites a détruit cet avion sans pilote de la coalition saoudienne à Jizan dans le sud du royaume », a-t-on appris d’une source militaire qui précise que le drone s'est écrasé à l'est des montagnes de Juhfan à Jizan.
Depuis l’agression saoudienne contre le Yémen, les forces yéménites ont jusqu’à présent abattu plusieurs drones de la coalition affiliée à Riyad.
Par ailleurs, les forces yéménites ont déjoué samedi une tentative des mercenaires à la solde du régime de Riyad qui planifiaient de s’emparer des zones à al-Hudaydah sur la côte ouest du Yémen.
Plusieurs spires ont été éliminées au cours des affrontements qui les ont opposés aux forces yéménites.
Selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 100 civils yéménites ont été tués ou blessés chaque semaine tout au long de l'année 2018.
Le rapport indique qu'environ 4 800 civils ont été tués ou blessés l'année dernière, soit 93 victimes en moyenne chaque semaine.
Près de la moitié de ces personnes ont été blessées ou tuées dans l’ouest du pays, y compris dans la province de Hudaydah, contrôlée par les éléments pro-Hadi. Les enfants constituent un tiers des victimes, selon le rapport du HCR, publié jeudi.
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Volker Türk, Haut-Commissaire assistant chargé de la protection internationale auprès du HCR, s’est penché sur le sujet pour dire : « Exposés à la violence quotidienne, beaucoup vivent dans une peur constante et souffrent dans des conditions qui se détériorent ».
L’Arabie saoudite a formé en mars 2015 une coalition de quelques pays arabes avec le feu vert des États-Unis. Ce pays a déclenché ainsi une guerre illégitime contre son voisin du Sud. Secondé par ses mercenaires et protecteurs israéliens et américains, le régime de Riyad a procédé à de vastes opérations terrestres et aériennes contre ce pays qui sont pourtant restées stériles grâce à la résistance du peuple yéménite.
Le 3 août dernier, le journal The Washington Post se référait au Projet ACLED, spécialisé en études sur les dégâts et pertes en vies humaines des conflits, pour dire que la guerre contre le Yémen a laissé jusqu’ici au moins 50 000 victimes.
D’après les chiffres fournis par des instances des droits de l’Homme, plus de 30 000 personnes ont perdu la vie indirectement dans la guerre contre le Yémen. La plupart d’entre elles étaient atteintes de maladies très largement répandues en raison du manque de médicaments et de traitements médicaux depuis le blocus terrestre, maritime et aérien imposé, et aujourd'hui encore en place, par la coalition menée par l’Arabie saoudite.
