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Gilets jaunes: Moscou accuse Paris de mener le deux poids deux mesures

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Scène de heurts avec les forces de l'ordre durant l'acte 9 des Gilets jaunes, le 12 janvier 2019, à Paris. ©AFP

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé hier le deux poids deux mesures de l’Élysée à l’encontre des activistes anticapitalistes en France.

Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a commenté jeudi 7 mars les accusations portées par Élysée à l’encontre des médias russes dont Sputink, et a dénoncé la politique de deux poids deux mesures dont faisait preuve les autorités françaises.

Elle a rappelé les fausses accusations de son homologue français Benjamin Griveaux selon lesquelles les médias russes diffuseraient de fausses nouvelles. Elle a indiqué que lorsque le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a critiqué Paris pour avoir recouru à l’usage excessif de la force à l’encontre des Gilets jaunes,Benjamin Griveau a demandé d’attendre les résultats d’enquête.

« J’ai une question: si dans un cas, il faut mener une enquête pour prendre des décisions, pourquoi dans d’autres cas, il est possible d’accuser Sputnik et RT sans présenter non seulement des résultats d’enquête, mais sans même présenter aucune preuve à ce sujet », s’est-elle interrogée, selon Sputnik.

Cette agence de presse russe rappelle que le Haut-commissaire de l’ONU avait appelé la France, le mercredi 6 mars, à mener une enquête sur les cas de violence policière contre les Gilets jaunes confrontés à l’usage de lanceurs de balle de défense (LBD) qui ont fait de nombreuses victimes pendant les manifestations. Michelle Bachelet  est allée jusqu’à comparer la répression policière en France à celle au Soudan, en Haïti et au Zimbabwe.

Or, le porte-parole du Quai d’Orsay a réagi en indiquant: « Ce n’est qu’à l’issue d’une enquête qu’on peut se permettre de dire s’il y a eu des dysfonctionnements. Est-ce qu’il y a des éléments qui doivent bouger ? […] C'est difficile d'en juger tant que les faits n'ont pu être clairement établis par la procédure administrative et l'enquête judiciaire. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV