En dépit de l’opposition de l’Égypte et de l’Arabie saoudite, l’Union interparlementaire arabe appelle à l’arrêt de la normalisation des relations avec le régime de Tel-Aviv.
Les efforts fournis par les présidents et représentants des parlements d’Égypte, des Émirats arabes unis et d’Arabie saoudite visant à ne pas inclure l’arrêt de la normalisation des relations avec le régime d’Israël dans la déclaration finale de la conférence de l’Union parlementaire arabe (UIPA) n’ont finalement mené à rien.
Cité par RT, le président de la 29e session de l’Union interparlementaire arabe, chef du Parlement jordanien Atef al-Tarawneh s’est opposé à la demande des représentants égyptien, émirati et saoudien les mettant en garde que les nations arabes sont contre la normalisation des relations avec Tel-Aviv. Selon lui, l’UIPA n’a qu’à se soustraire à la demande du peuple arabe.
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Les délégations syrienne, libanaise et palestinienne ont elles aussi, souligné la fin de toute normalisation des relations avec le régime d’Israël.
La déclaration indique dans son treizième article : « L’une des étapes les plus importantes pour soutenir les frères palestiniens consiste à mettre fin à toutes démarches visant à normaliser les relations avec le régime d’Israël, nous appelons donc à prendre une position ferme pour mettre l’impasse à toutes les voies qui y mènent ».
Portant pour thème « Qods, capitale éternelle de la Palestine », la 29e session de l’Union interparlementaire a réuni les 3 et 4 mars 17 chefs de Parlement et représentants de Conseil de Choura (assemblées désignées dans certains pays du golfe Persique).