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"Il est interdit de négocier nos relations avec l'Iran" (Représentant syrien à l’ONU)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces syriennes brandissant des drapeaux iranien, syrien et russe. (Photo d'archives)

L'Iran et la Russie se sont-ils éloignés en Syrie ? Interviewé le 1er mars par la chaîne libanaise Al-Mayadeen, l'ambassadeur syrien à l'ONU répond à la question.

« L'Iran est l'allié de Damas et les relations irano-syriennes sont non-négociables car les intérêts de la Syrie exigent que Damas préserve ses liens exclusifs à la fois avec l'Iran et la Russie. Certains propos laissent entendre qu'il y ait un fossé entre la Syrie et l’Iran d’une part ou encore entre l'Iran et la Russie de l'autre. Je confirme que ce sont là des tapages médiatiques. Nos relations avec nos deux alliés sont au plus haut niveau d'où d'ailleurs ces rumeurs », a-t-il souligné.

Plus loin dans ces propos, le haut diplomate a évoqué la perspective d'une normalisation des liens avec l'Arabie saoudite et le Qatar, à titre de deux des principales parties impliquées dans la guerre contre l'État syrien :

« En effet, après que les États-Unis ont échoué à aligner le Qatar sur leur politique interventionniste en Syrie, ils se sont tournés vers l’Arabie saoudite. Depuis le début de la guerre, Riyad est largement impliqué dans le massacre des Syriens. La nation syrienne s'attend à ce que ceux qui ont tué ses fils lui présentent leurs excuses ».

Damas ne voit, a précisé Al-Jaafari, aucun intérêt pour retourner à la Ligue arabe. Tous les pays du monde arabe qui jouaient un rôle déterminant au sein de cette Ligue ont désormais totalement perdu leur poids sur l’échiquier international. Quel intérêt aurait la Syrie à siéger aux côtés de ces États ? D'ailleurs en Syrie, on ne cesse de se demander pourquoi ces États battent sans cesse le tambour de la guerre avec l'Iran alors qu'Israël en sera le principal bénéficiaire. Al-Jaafari revient plus tard sur le prétendu retrait US de Syrie pour dire : « Les États-Unis ne se sont nullement retirés de la Syrie. Tout ce qu'ils cherchent, c'est profiter au mieux du terrorisme. Le terrorisme est une arme entre les mains des Américains qui s'en servent pour atteindre leurs objectifs. Aussi bien les États-Unis que la Turquie savent parfaitement où se trouve le chef de Daech, al-Baghdadi et ils continuent à s'en servir ». 

Pour ce qui est du dossier palestinien, Al-Jaafari a martelé devant les correspondants des médias que la question de la Palestine constituait le pivot central des questions régionales et que les crises prévalant dans la région ne sont orchestrées qu’afin de marginaliser l’affaire palestinienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV