La visite du président syrien à Téhéran et ses rencontres avec les responsables iraniens ont porté un coup dur à l’alliance États-Unis/Israël/régimes rétrogrades arabes car l’un des motifs avancés pour faire la guerre à la Syrie était de rompre l’alliance Syrie/Iran, a déclaré un expert du Moyen-Orient.
Le site web libanais El-Nashra a fait paraître, ce mercredi 27 février, un article rédigé par Hassan Hardan qui s’est penché sur les conséquences de la visite de Bachar al-Assad à Téhéran.
Selon l’écrivain, les États-Unis ont proposé en pleine guerre syrienne par l’intermédiaire de l'Arabie saoudite au président Bachar al-Assad d’abandonner ses relations avec l'Iran en échange de garanties pour qu’il reste au pouvoir, d'incitations financières et de la fin des conspirations contre lui. Après s’être heurté au refus d’Assad de rompre avec l’Iran, Washington et Riyad ont fait tout leur possible en rassemblant les terroristes de tout bord pour renverser le gouvernement syrien.
Dans ce contexte, la première visite du président syrien Bachar al-Assad à Téhéran depuis le début de la guerre en Syrie, visite qui intervient une dizaine de jours après la conférence de Varsovie, symbolise l'apogée de la victoire de l'axe de la Résistance sur les terroristes et leurs soutiens, a indiqué Hassan Hardan.
Selon l’article d’El-Nashra, il est naturel donc que l’Iran et la Syrie représentent la profondeur stratégique, l’un de l’autre. Les deux pays sont également la profondeur stratégique de la résistance palestinienne et libanaise qui constitue le principal pilier du plan de la Résistance pour la libération des territoires palestiniens et l’ensemble de la région de la domination américaine.
Alors que le front de la Résistance a gagné des victoires stratégiques en Syrie, la coalition dirigée par Washington souffre de ses défaites et de ne pas avoir une stratégie cohérente sur le terrain, a noté M. Hardan.
« Dans une tentative désespérée, les États-Unis ont recouru aux sanctions économiques contre l’Iran et la Syrie. Cependant les deux pays ont réaffirmé lors de la visite du président syrien à Téhéran leur volonté de reconstruire le pays déchiré par la guerre afin d’empêcher des ennemis de l’alliance Iran/Syrie de comploter contre eux à travers leur entrée dans le processus de la reconstruction », a conclu Hassan Hardan.
Lors de la visite avec le Leader de la Révolution le président Assad a fait allusion aux efforts divisionnistes des Américains et de leurs alliés régionaux afin de semer la discorde entre différents ethnies ou religions en Syrie, pour dire :
« Ces agissements ont donné le résultat inverse. À l’heure actuelle en Syrie, les Kurdes et les tribus entretiennent de bonnes relations avec le gouvernement. Et même certains groupes ayant des antécédents en termes de différends voire d’affrontements avec le gouvernement prennent position aujourd’hui aux côtés du gouvernement, au grand dam des États-Unis et de l’Arabie saoudite. »