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Nord-Ouest syrien : les avions de combat russes effectuent des vols

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Les avions russes atterrissent sur la base aérienne russe de Hmeimim située au sud-est de la ville de Lattaquié, en Syrie. ©Sputnik

Des avions de combat russes survolent le nord-ouest de la Syrie alors que la tension monte à Idlib et à Hama.

Des avions de guerre russes ont effectué plusieurs vols au-dessus du nord-ouest de la Syrie cette semaine, a déclaré ce matin au journal en ligne Al-Masdar News une source militaire dans la province de Hama.

Selon des sources militaires, des avions russes Su-24 et Su-30, survolant les provinces de Lattaquié, d’Idlib et de Hama ont été repérés par l’armée syrienne.

Les sources ont ajouté que l’armée de l’air russe avait récemment renforcé sa présence dans le nord-ouest de la Syrie à la suite de la réunion tripartite (Russie-Iran-Turquie) qui s’est tenue dans la ville portuaire de Sotchi la semaine dernière.

Tous les regards sont rivés sur Idlib, dont la destinée fait l’objet depuis quelque temps de négociations entre Ankara, Moscou et Téhéran. Il s’agit d’une province stratégique où les groupes terroristes ne cessent de violer l’accord de Sotchi sur la création d’une zone de désescalade.

Bien que l’armée de l’air russe n’ait mené aucune frappe aérienne dans cette région, il semble bien qu’elle surveille de près la situation dans les provinces d’Idlib, de Hama et de Lattaquié.

Récemment, la violence s’est accrue dans le nord-ouest de la Syrie alors que de lourds affrontements étaient en cours entre l’armée syrienne et les terroristes dans les provinces de Hama, d’Idlib et d’Alep.

Malgré des efforts censés mettre un terme aux hostilités entre les deux parties, les forces russes et turques dans la région ont été obligées d’accroître leur présence afin d’empêcher la situation de dégénérer.

Bien que Recep Tayyip Erdogan ait annoncé, le samedi 16 février, que la Turquie pourrait rejoindre la Russie et l’Iran dans une opération militaire conjointe contre la branche syrienne d’al-Qaïda et ses derniers résidus à Idlib, les sources proches des terroristes pro-turcs réaffirment qu’Ankara tente de convaincre le Front al-Nosra de ne plus lancer d’offensives militaires.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV