Lors d’une rencontre, mercredi 20 février à Damas, avec le chef d’état-major de l’armée uruguayenne, le brigadier-général Marcelo Montaner, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Miqdad a réitéré le droit du gouvernement et du peuple syriens de reprendre le Golan du joug du régime israélien.
« La réintégration du Golan syrien jusqu’aux frontières de 1967 revient aux droits légitimes et indéniables de la Syrie conformément à la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies et à d'autres résolutions de cette instance internationale qui considère le Golan comme faisant partie intégrante de la Syrie », a déclaré le vice-ministre syrien des Affaires étrangères.
« Ces résolutions qualifient d’illégitime l’occupation de ce territoire par le régime d'Israël », a-t-il ajouté.
Fayçal Miqdad a insisté sur la coopération de la Syrie avec la mission de supervision des Nations unies en Syrie (MISNUS) pour contrecarrer les exactions d'Israël contre le territoire syrien et son soutien aux groupes terroristes.
Le brigadier-général Marcelo Montaner s’est également exprimé sur la disposition de son pays à envoyer une unité militaire afin de surveiller le cessez-le-feu.
Le plateau du Golan est une zone montagneuse dans le sud-ouest de la Syrie, dont une grande partie appartenant à la Syrie a été occupée par Israël lors de la guerre de six jours en 1967. Le Conseil de sécurité de l'ONU a qualifié son annexion à Israël d'illégale en vertu de la résolution 497 adoptée le 17 décembre 1981. Environ 510 km² du plateau du Golan restent sous le contrôle du gouvernement syrien qui a affirmé vouloir récupérer l'intégralité de son territoire, qu'il soit occupé par Israël ou par les terroristes. En fonction des divisions administratives, le plateau fait partie de la province syrienne de Quneitra, à 70 km de Damas, la capitale.