Les Azéris d'Iran ont été reçus ce lundi 18 février par le Leader de la Révolution islamique à l’occasion du 40e anniversaire du soulèvement de la ville Tabriz. Le 18 février 1978, la population de Tabriz, chef-lieu de la province de l’Azerbaïdjan de l’Est, située dans le nord-est de l’Iran, s'est soulevée contre la dictature du Chah, et leur mouvement fut l'un des soulèvements les plus décisifs qui a abouti à la victoire, le 11 février 1979, de la Révolution islamique d'Iran.
« J’ai remercié, récemment, le peuple pour sa participation immense à la Marche du 11 févier (fête de la Révolution). Or, le peuple iranien mérite plus que mes sincères remerciements dans la mesure où il a prouvé, par cette participation immense, aux ennemis qu’ils ne pourront strictement rien contre lui et sa volonté. Malgré les dénis désespérés qu'ils expriment ça et là, nos ennemis le savent pertinemment : l'État et la nation iraniens ne font qu'un », a souligné le Leader de la Révolution islamique.
Plus loin dans ses propos, l’Ayatollah Ali Khamenei est revenu sur l’attentat terroriste qui a frappé le Corps des gardiens de la Révolution islamique le 13 février, au Sistan-et-Baloutchistan, laissant un lourd bilan de 27 morts : « Ces événements nous rappellent comment les jeunes de ce territoire sacrifient leur vie pour assurer la sécurité du pays. »
« Après de telles attaques, nous devons être plus vigilants que jamais. Notre sécurité, nous la devons au sang de nos soldats, aux sacrifices de nos combattants au sein du CGRI, de l'armée ou encore des forces de l'ordre ».
L'Ayatollah Khamenei a évoqué plus loin l'ensemble des problèmes auxquels font face les États-Unis et qui semblent avoir bien déconcerté les dirigeants US : les problèmes domestiques, la drogue, le chômage, la dette extérieure colossale, l'enlisement qu'ils connaissent en Irak en Afghanistan ou encore en Syrie, tout ceci est vécu comme une irréversible défaite pour les Américains en colère et des agissements comme le spectacle de Varsovie ne changeront rien à cet état de choses.
Les dirigeants peu avisés de Washington ont invité à Varsovie certains de leurs alliés, ces gouvernements impuissants et aveuglés par leur tropisme pro-américain. Cette conférence placée sous le signe d'anti-iranisme a échoué, signe de l'état de désœuvrement total dans lequel se trouvent nos ennemis.
Après tout, l'impuissance crée la colère et la colère est par nature grotesque. Nos ennemis sont dans l'incapacité de nous nuire. Déjà jeune et fragile, notre Révolution les a mis au pas. Elle en fera de même maintenant qu'elle est en âge de maturité. »