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Venezuela: la République dominicaine aurait repoussé les forces spéciales US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces spéciales US arrivent dans les Caraïbes. (Photo d'illustration)

Le gouvernement cubain a critiqué les récents agissements des troupes américaines dans les Caraïbes, affirmant que Washington se préparait à une intervention militaire contre le Venezuela.

La Havane a accusé, le jeudi 14 février, les États-Unis d’avoir mobilisé secrètement leurs forces spéciales près du Venezuela, sous prétexte d’aides humanitaires, dans le cadre d’un plan destiné à intervenir dans ce pays.

L’administration Trump s’efforce de faire pression sur le président vénézuélien Nicolas Maduro pour qu’il démissionne et passe le pouvoir à Juan Guaido, président de l’Assemblée nationale du Venezuela.

Le gouvernement américain tente de supprimer le plus grand obstacle — la révolution bolivarienne et chaviste — à la domination impérialiste de « Notre Amérique » et de priver le peuple vénézuélien des plus grandes réserves de pétrole certifiées de la planète et de nombreuses ressources naturelles stratégiques.

Il convient de rappeler que les États-Unis ont recouru aux mêmes prétextes au début des guerres qu’ils ont déclenchées contre l’ex-Yougoslavie, l’Irak et la Libye, infligeant d’énormes pertes humaines et des dommages aux populations de ces pays.

Selon le communiqué du gouvernement cubain, « les récents événements au Venezuela ont conduit les États-Unis à lui imposer des sanctions sévères entraînant des dommages mille fois plus importants que l’aide humanitaire qu’ils disent avoir envoyée au pays ».

Le Venezuela repousse l'assaut diplomatique européen 

Sur les pas des Etats-Unis, l'Europe a tenté de violer la souveraineté vénézuélienne en essayant d'envoyer un groupe de députés européens ce dimanche 17 février, au Venezuela. L'Etat vénézuélien a évidemment interdit l'entrée à cette délégation ayant visiblement des intentions interventionnistes.  

Le mois dernier, le Parlement européen a rejoint un groupe de pays occidentaux et a reconnu le chef de l’opposition vénézuélienne, Juan Guaido, au poste de chef de l’État par intérim, après que le président Nicolas Maduro ait remporté un second mandat lors d’une élection organisée l’an dernier.

Le front anti-US se forme 

Alors que les Etats-Unis continuent à envoyer des avions militaires sous les dehors d'humanitarisme aux portes du Venezuela, le gouvernement de la République dominicaine a refusé que des avions militaires américains atterrissent sur la base aérienne de San Isidro, à l’est de Saint-Domingue.

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Le ministre dominicain des Affaires étrangères, Miguel Vargas, a affirmé dans un communiqué que le gouvernement Danilo Medina croyait « au principe de non intervention dans les affaires intérieures des autres pays. »

Le ministre dominicain des Affaires étrangères souligne que son pays encourage un dialogue entre l’opposition et le gouvernement de Caracas et dénonce toute agression militaire.

Selon certaines sources des forces spéciales américaines ont atterri entre 9 et 13 février à Porto Rico et sur la base de San Isidro en République dominicaine.

« Des troupes US ont procédé aux agissements suspects dans d’autres îles des Caraïbes sans que les gouvernements locaux en soient informés », a-t-on appris des mêmes sources.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV