L’armée syrienne a lancé, dimanche 17 février, une attaque massive contre la banlieue nord du gouvernorat de Lattaquié pour en chasser les terroristes nosratistes. Il s'agit d'une première offensive de cette envergure à avoir été lancée après le sommet de Sotchi, 15 février. L'Iran et la Russie ont réaffirmé à leur homologue turc la nécessité de maintenir l'intégrité territoriale syrienne et rejeté l'idée d'une zone tampon dans le nord syrienne ainsi que le souhaite Ankara.
Quant à la sécurité des frontières turques, l'armée syrienne est parfaitement capable de l'assurer surtout que les kurdes syriens reviennent massivement vers l'État après avoir été trahis par les États-Unis. Ankara semble n'avoir plus aucune solution si ce n'est le fait de chercher à enrayer le terrorisme nosratiste, à l'origine des attaques de plus en plus nombreuses contre les positions syriennes. La Russie est elle aussi bien partante surtout que la base aérienne Hmeimim à Lattaquié pourrait à tout moment être prise pour cible.
Selon une source militaire à l’intérieur du gouvernorat de Lattaquié, l’armée syrienne a lancé une attaque d'envergure contre les positions de Hayat Tahrir al-Cham sur le front de Jabal al-Akrad.
À l’aide d’artillerie et de missiles sol-sol, l’armée syrienne a frappé directement un certain nombre de cibles terroristes à Jabal al-Akrad et dans la zone frontalière turque.
Outre l’attaque de l’armée syrienne, des avions de combat russes survolent sans cesse les zones contrôlées par Hayat Tahrir al-Cham et le Parti Al-Turkestani (terroristes qaïdistes d'origine chinoise) dans les gouvernorats de Lattaquié et d’Idlib.
Ces dernières semaines, l’armée syrienne n'a pas mené d'opération particulière dans la banlieue nord de Lattaquié . Cependant, en raison des attaques terroristes, ils ont riposté avec des tirs d’artillerie et de missiles.