Dans le temps, la France bombardait à mauvais escient différents pays en Afrique de l'Ouest. Mais désormais, la pilule semble ne plus passer. Même les médias mainstream montrent une certaine réticence vis-à-vis de ces frappes. Qu'est-ce qui se passe réellement ? La presse dominante est-elle devenue l'avocat de la souveraineté du Tchad et de la liberté de son peuple ? La France serait-elle tombée dans un piège ?
L’actualité en Afrique :
Togo : le corps de la police nationale s’agrandit
Sénégal : quatre gendarmes meurent dans un accident
Cameroun : Paul Biya annonce la création de 500 000 emplois pour les jeunes en 2019
Les analyses de la rédaction :
Tchad :
Les frappes aériennes françaises contre le Tchad commencent à prendre une fâcheuse tournure. Dans le temps, la France bombardait quand elle le voulait n'importe quel pays en Afrique de l'Ouest. C'est le cas du Mali, du Burkina Faso et d'autres pays. Mais la pilule semble cette fois ne pas passer. Même les médias mainstream montrent une certaine réticence vis-à-vis de ces frappes qu'ils disent être destinés à sauver le dictateur Déby.
Mali :
Est-ce qu'une normalisation des relations avec Israël s'inscrit dans les intérêts de Mali ?
Le Premier ministre du Mali, Soumeylou Boubèye Maïga est attendu en Israël pour une visite officielle, censée » relancer les relations diplomatiques rompues » entre ces deux pays depuis 1973, a rapporté la chaîne israélienne Channel 13 News.
En effet le Mali avait entretenu des relations diplomatiques avec Israël dans le passé, mais ses liens ont été rompus à la suite de la guerre du Kippour de 1973.
En 2017, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait rencontré le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, en marge d’une conférence au Libéria, à l’issue de laquelle le bureau du Premier ministre a annoncé qu’Israël et le Mali étaient convenus de reconstruire leurs relations. L’on se rappelle aussi, lors de la marche de soutien à Charlie Hebdo, la main dans la main entre IBK et Benjamin Netanyahu.
Or, nul n’ignore les conséquences, plutôt les inconvénients de cette relation pour le Mali.
Sommet de l'UA :
Lors d’un sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le chef de l’État égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a officiellement pris la présidence tournante de l’institution. Il remplace ainsi le rwandais, Paul Kagamé.
Quel bilan pour Kagamé ? Luc Michel, géopoliticien qui se trouve à Addis-Abeba au sommet de l’UA, nous en parle.
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