Aucun État au monde ne demande la permission pour se défendre et l'Iran ne fait pas exception à la règle. À l'instar de tout autre pays souverain l'Iran dispose de quoi défendre sa souveraineté, son intégrité territoire et les intérêts suprêmes de sa nation. Sur ce sujet, l'Iran n'a pas à demander la permission de quelle que partie que ce soit, estime le chef d'état-major des forces armées, le général de division Baqeri. Le général est revenu aussi sur les images diffusées vendredi derniers mettant en scène une nouvelle cité balistique souterraine iranienne.
"Les ennemis de l’Iran ont tort de faire trop de confiance en leurs capacités de renseignement et le dévoilement de la cité balistique iranienne vendredi en est la meilleure preuve, selon le général Baqeri qui s'exprimait dimanche 10 février, en marge du salon d'exposition des acquis défensifs de l'Iran, au seuil du 40e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique. Mille acquis iraniens dans le domaine de la défense, et impliquant quelque 45 organisations étatiques et universitaires y sont exposés.
« 40 ans de sanctions n'ont pas eu droit de notre volonté à être indépendants, et à ne pas tendre la main en direction des grandes puissances. Cette exposition réunit les fruits d'une partie de nos efforts dans les secteurs technique, scientifique, médical et en science humaine... Il y a là les acquis de nos recherches en nucléaire civile. Nous nous sommes toujours engagés par l'accord du juillet 2015. Mais la donne pourrait changer à tout moment au regard des manquements de plus en plus larges d'autres signataires », a poursuivi le chef d’état-major des forces armées iraniennes.
Plus loin dans ses propos, le général de brigade Baqeri a évoqué les menaces ouvertes des États-Unis et de l'Europe formulées contre le programme balistique iranien : « Nos capacités de défense qui incluent le pouvoir balistique n’est pas négociable. Pour que le PGAC survive, il combe aux Européens de remplir leur part de contrat et la réactivation des mécanismes financiers fait partie de ce contrat. Il n'est donc pas question que l'Europe impose de nouvelles conditions à l'Iran. »
Plus loin dans ses propos, le chef d’état-major des forces armées iraniennes a ponctué : « Les images diffusées qui ont mis en scène une nouvelle cité balistique souterraine en Iran prouvent une chose: les Israéliens, les Américains et les services secrets occidentaux qui ne cessent de prétendre avoir une entière maîtrise de ce qui se passe en Iran, et ce, jusqu'à compter le nombre même de nos missiles ou encore le lieu de leur fabrication devraient se sentir bien surpris. C'est une grave erreur que de prétendre savoir tout sur l'Iran. »
« Malgré les pressions et les sanctions, l’Industrie de défense iranienne a réussi à subvenir à 80% du besoin défensif du pays et nous allons faire de sorte que ce chiffre atteigne les 100% dans les années à venir », a conclu le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri.