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La base d’al-Tanf sera la dernière base US en Syrie d’où les USA se retireront (un responsable américain)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces spéciales américaines au poste frontière d'al-Tanf à la fin du mois de mai 2017. (Archives)

Le 19 décembre 2018, Donald Trump a annoncé le début du rapatriement d’environ 2 000 soldats américains déployés en Syrie. Pourtant, les faucons pro-israéliens de son administration essayent de l'en dissuader, dans le but de maintenir le contrôle du triangle stratégique à Deïr ez-Zor, sous peine de voir l’Iran renforcer sa posture dans la région. Et ce, quoique les responsables du Pentagone disent de temps à autre le contraire pour duper l’opinion publique.  

Le Pentagone prétend que le triangle frontalier syro-irako-jordanien, où se situe la base américaine d'al-Tanf, sera le dernier endroit en Syrie que les troupes américaines quitteront, a déclaré mercredi à la presse un haut responsable de l’administration américaine sous couvert d’anonymat.

« Al-Tanf devrait être le dernier lieu que nous quitterons et je pense que c'est quelque chose qui n'a pas été programmé; cela dépendra des circonstances et des conditions », a déclaré le responsable américain.

Il a également prétendu que les États-Unis continueraient « d'être le premier donateur humanitaire en Syrie », mais qu’ils freineraient toute tentative de prolonger la présidence de Bachar al-Assad.

"Nous ne ferons rien, dit-il, pour la reconstruction et le renforcement du [gouvernement syrien] en l'absence de concessions politiques importantes de la part d'Assad."

Le responsable a déclaré qu'il serait "très difficile" pour les États-Unis d'envisager un avenir pour la Syrie dans lequel Assad joue un rôle responsable.

Washington a à plusieurs reprises appelé à la démission d'Assad et soutenu divers groupes de l'opposition.

Les États-Unis dirigent également une soi-disant coalition de lutte contre Daech en Syrie, bien que ni le président Assad ni les Nations Unies n'aient donné leur aval à leurs opérations.

La décision du président américain de retirer ses troupes de Syrie a suscité en Israël une vague de critiques. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait même essayé de convaincre le président américain à renoncer à sa décision, selon RT.

Pour le moment, des nouvelles contradictoires circulent sur le retrait des troupes américaines en Syrie. Mais ce qui est sûr et certain, c’est que les forces US ne quitteront pas de si tôt la base d'al-Tanf où le déploiement de l'armée gouvernementale syrienne, la présence de l'axe de la Résistance et la menace en provenance des Hachd al-Chaabi installés dans un endroit non-loin des frontières syriennes, sont la source des préoccupations du duo USA-Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV