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La Russie a achevé la construction de 18 hangars pour ses avions déployés à Hmeimim

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Avion de combat Su-25 à la base aérienne de Hemimim dans la province syrienne de Lattaquié. ©Sputnik

Pas une semaine ne passe sans que les Etats-Unis n'envoient armes et munitions dans le nord et nord est syriens. Les USA cherchent-ils, malgré un apparent retrait, à se doter d'une base permanente en Syrie? A l'heure où une zone tampon au nord syrien continue à attiser les appétits de tout genre, la Russie se montre sensible à ce déploiement supplémentaire de troupes. Sa réponse?  La Russie a renforcé ses positions à Hmeimim où se trouve sa base aérienne depuis laquelle elle appuie les opérations menées par l’armée syrienne et ses alliés contre les terroristes. Le projet de construction de 18 nouveaux hangars pour la base aérienne de Hmeimim s’est achevé.

De nouvelles images de satellite révèlent que la Russie a presque achevé la construction de nouveaux hangars dans sa base aérienne de Hmeimim en Syrie. Le projet a été révélé pour la première fois en octobre 2018 après la multiplication des attaques aux drones terroristes contre la base russe. Alors que la grande majorité de ces attaques ont été repoussées avec succès par les forces de défense aérienne syriennes, la partie russe a pris des mesures pour accroître la sécurité de son groupe aérien en Syrie.

La base aérienne de Hmeimim a été le théâtre, il y a presque deux semaines, d’une nouvelle attaque au drone, violemment contrée par la DCA syrienne.

La répétition des frappes de drones américains contre des bases militaires russes en Syrie est une sorte de déclaration de guerre indirecte pouvant avoir des conséquences très dangereuses.

Le général Alexander Fomine, vice-ministre russe de la Défense, a affirmé, le vendredi 26 octobre que l’une des plus importantes attaques de drones contre la base aérienne russe de Hmeimim avait été guidée depuis un avion d'espionnage américain.

Lors d’une interview accordée à Sputnik, Hossein Rouyvaran, professeur de sciences politiques à l’Université de Téhéran et spécialiste des pays arabes du Moyen-Orient, a indiqué que ce comportement américain pouvait provoquer des tensions et conduire à la guerre :

« Le gouvernement russe se défendra fermement et ne permettra à aucun drone de s’approcher de la base de Hmeimim. »

Hassan Hanizadeh, analyste politique et spécialiste du Moyen-Orient affirme que les États-Unis avaient créé, en violation du droit international et sans l’autorisation préalable du gouvernement syrien, une base en Syrie dans le but de menacer l’Iran et la Syrie et de les provoquer :

« Les États-Unis ont récemment construit une base terrestre à l’est de l’Euphrate, en particulier dans la localité d’Abou Kamal dans la province de Deir ez-Zor, afin de pouvoir espionner les bases russes de Tartous et de Hmeimim. Washington cherche ainsi à contraindre l’Iran et la Russie à quitter la Syrie. »

Il est vrai que la présence militaire russe en Syrie énerve, véritablement, les États-Unis. Les États-Unis continuent, ainsi, d’espionner la base aérienne russe à Hmeimim. Il y a un mois, un avion espion américain a passé deux heures près de la base de l’armée de l’air russe en Syrie. Après avoir tenté de percer, sans succès le secret des S-300 déployés à Hmeimim, les Américains dont les flottes ont encombré la Méditerranée orientale semblent vouloir déchiffrer l’énigme des S-400.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV