Les Saoudiens ont croulé sous un missile Zelzal-1 à Najran dans le sud de l’Arabie saoudite.
En riposte aux violations incessantes de la trêve, entrée en vigueur le 18 décembre, les forces yéménites ont pris pour cible avec des missiles balistiques de type Zelzal-1, de fabrication nationale, plusieurs positions militaires sur le sol saoudien à Najran.
Au Yémen, l’unité balistique de l’armée et des Comités populaires liés à Ansarallah, a tiré ce jeudi un missile balistique sur les positions saoudiennes à Najran dans le sud saoudien.
Aucun rapport n’a filtré sur les dégâts infligés aux forces saoudiennes dans la mesure où l'Arabie saoudite maintient un black-out total sur le vrai bilan de ses pertes au Yémen.
Selon une dépêche en provenance de la région, Martin Griffiths, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Yémen, a quitté ce jeudi Sanaa sans accéder à aucun accord.
Le ministère yéménite de la Santé avait déjà condamné dans un communiqué le silence des Nations unies et de son représentant face aux crimes des forces de la coalition d’agression saoudienne à Sanaa.
7 prisonniers relâchés par l’Arabie
Le responsable du comité des prisonniers du mouvement yéménite Ansarallah a annoncé que 7 prisonniers yéménites avaient été relâchés le mercredi 30 janvier des geôles saoudiennes dans le cadre de l'accord sur l'échange des prisonniers, conclu en décembre en Suède.
Abdul Qader al-Murtaza a déclaré avoir livré 7 prisonniers affiliés à l'armée et aux Comités populaires yéménites en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l'émissaire du secrétaire général des Nations unies.
Selon ce rapport, les prisonniers yéménites ont été transférés à l'aéroport international de Sanaa par un avion de la Croix-Rouge.
Depuis, elle a procédé à de vastes opérations terrestres et aériennes dans ce pays, à l’aide de ses mercenaires et de ses protecteurs israélo-américains, faisant, jusqu’à présent, plus de 16 000 morts, des dizaines de milliers de blessés et des millions de déplacés. Et ce alors qu’en raison d’un blocus aérien, maritime et terrestre, une grave crise humanitaire sévit dans ce pays.