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À quoi ressemble une riposte conjuguée Hezbollah-Gaza à une action militaire israélienne?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Mouvement du Jihad islamique de la Palestine a dévoilé le 29 juillet 2016 son nouveau missile baptisé S-350. ©Youtube

Depuis ce mercredi 30 janvier où le secrétaire général du Hezbollah a reçu les membres du Comité de la Résistance palestinien, les stratèges de guerre en Israël ont du revoir leur copie. Le président israélien fraîchement rentrée de sa visite à Paris, se souciait lundi de ce qu'à Ramallah, l'idée de la "Résistance" mobilise désormais la foule, et que la Cisjordanie tend à se "gazaiser". Il a fallu à peine quelques heures pour qu'il apprenne, lui et son clan, que Gaza et le Hezbollah coordonnent ensemble ce qui devrait être leur riposte au moindre agissement militaire israélien à venir.  

En effet, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a reçu ce mercredi le secrétaire général du Comité de résistance populaire palestinien, Ayman Salah al-Chichaniyya, accompagné d’une délégation et les discussions ont porté évidemment sur la bande de Gaza, « les marches du grand retour » mais surtout sur la mobilisation de la Résistance face à l’ennemi israélien. Cette dernière partie des entretiens a intéressé particulièrement le régime de Tel-Aviv qui peine à se remettre du choc que fut pour lui le discours du samedi du secrétaire général du Hezbollah. En Israël, il y a désormais une nouvelle crainte que DEBKA formule en ces termes :" Ils (Hezbollah-Hamas) ont décidé d'adopter une stratégie par étapes, en intensifiant les attaques depuis la bande de Gaza dans les prochaines semaines jusqu'à un point culminant vers la mi-mars, soit trois semaines avant le jour du scrutin parlementaire en Israël. La réunion a permis de fixer des cibles israéliennes à abattre notamment à Tel-Aviv". 

S'il est vrai que le site proche des milieux du renseignement de l'armée israélienne avance là une pure spéculation, son pressentiment n'est pas si loin d'être vrai. Si Israël se met à attaquer Gaza, voire le Liban, il devra faire face à une riposte conjuguée. 

Les bataillons d’al-Qods, branche militaire du Mouvement du Jihad Islamique de la Palestine vient d'ailleurs de mettre en garde ce mercredi 30 janvier dans un communiqué le régime israélien contre tout nouvel aventurisme contre Gaza. « En cas de recours à toute action insensée contre les forces de la Résistance, vous recevrez une riposte ferme et foudroyante », ont averti les bataillons d’al-Qods, branche militaire du Jihad islamique de la Palestine, dans un communiqué.

« Les combattants des bataillons d'al-Qods, ne permettront jamais aux usurpateurs israéliens de franchir les lignes rouges et de changer les règles du conflit et toute action du régime sioniste contre le Jihad islamique et ses dirigeants sera vouée à l’échec », a-t-on appris du communiqué diffusé par l’agence Felestin al-Youm.

Les bataillons d’al-Qods rappellent dans ce communiqué que leur commandement militaire jouit de la discipline nécessaire pour agir à temps et fournir une réponse appropriée au régime de Tel-Aviv. Et ils indiquent aussi que les combattants de ce mouvement sont sous le commandement du secrétaire général du Jihad islamique de la Palestine. C'est peut-être là, le sens de cette partie du discours de Nasrallah quand il a affirmé samedi au journaliste d'Al-Mayadeen, que la riposte du Hezbollah à une attaque israélienne s'étendrait sur toutes les frontières d'Israël, du nord au sud. Les velléités électoralistes de Netanyahu risquent ainsi de coûter beaucoup plus cher que ce que croient les colons. 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV