Le général Amos Yadlin, directeur de l’Institut d’études sur la sécurité nationale (Université de Tel-Aviv), estime que le défi principal pour Israël en 2019 est celui d’un affrontement majeur au nord contre le Hezbollah libanais, qui « comprendra un affrontement frontal avec la Syrie et l’Iran ».
Dans une interview radiophonique, Amos Yadlin, ancien chef du renseignement de l’armée israélienne, a estimé que malgré sa puissance militaire, Israël était très sensible au « déclenchement d’une opération militaire qui dégénérera en guerre ».
Amos Yadlin a mis l’accent sur les capacités militaires et logistiques du Hezbollah libanais en Syrie et a déclaré que si une guerre se déclenchait en 2019, l’armée israélienne devrait être prête à « se battre sur deux fronts, ce qu’elle n’a pas fait depuis 1973 ».
Le directeur de l’Institut d’études sur la sécurité nationale de l’Université de Tel-Aviv a ajouté : « Dans ce cas, la guerre peut aller dans de nombreuses directions et le Hezbollah dispose d’une très grande puissance de feu qu’il tentera d’utiliser avec précision. Le Hezbollah essaiera de frapper les éléments du pouvoir israélien, à savoir les bases aériennes, les centrales et Tel-Aviv. »
Selon Amos Yadlin, il est possible qu’il y ait de nouvelles tensions directes ou indirectes entre Israël et la Russie comme cela a été le cas le 18 septembre 2018 après l’incident relatif à l’avion Il-20 russe en Méditerranée orientale, au large de la Syrie.