Les attaques menées par les forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen contre les positions des militaires saoudiens dans le sud de l’Arabie saoudite ont fait plusieurs morts et blessés dans le camp de Riyad.
Les affrontements se poursuivent alors que le mouvement populaire yéménite Ansarallah a annoncé que l’émissaire spécial de l’ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, était sorti du cadre défini pour les négociations de paix en Suède pour s’occuper désormais d’autres projets.
Le drone Qasef-1 de l’armée yéménite a pris pour cible, ce vendredi 18 janvier, des positions des militaires saoudiens dans la province d’Assir dans le sud de l’Arabie saoudite. L’attaque a fait plusieurs morts et blessés parmi les forces saoudiennes, a rapporté la chaîne d’information yéménite Al-Masirah.
Une réunion des hauts commandants des forces du président démissionnaire yéménite en fuite, Mansour Hadi, tenue sur la base d’al-Soweiqa dans le district de Khabb wa ash Sha’af dans la province d’al-Jawf dans le sud du Yémen, a été la cible d’un autre drone yéménite.
Lire aussi : 2019 : l’année des drones du Yémen
L’attaque menée par l’unité d’artillerie de l’armée yéménite et des forces des Comités populaires a lancé une attaque sur les positions des militaires saoudiens dans la province saoudienne de Najran, qui s’est soldée par la mort de plusieurs militaires saoudiens et a fait un certain nombre de blessés dans leurs rangs.
Par ailleurs, les bombardiers de la coalition saoudienne ont frappé ce vendredi 18 janvier plusieurs zones aux alentours de la ville portuaire de Hudaydah, dont celle dite du Kilomètre 16 ainsi que les villages d’al-Zafran et d’al-Shaikh.
Le site web libanais Al-Ahed, avait rapporté que les forces conjointes yéménites avaient pris pour cible, le dimanche 13 janvier, les positions des militaires de Riyad dans la province de Jizan.
Avec le feu vert de Washington, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont lancé en mars 2015, dans le cadre d’une coalition constituée de plusieurs pays arabes, une opération d’envergure contre le Yémen pour ramener au pouvoir le président démissionnaire yéménite Mansour Hadi, mais aussi à assouvir la soif de conquête inextinguible de Riyad.
Cette guerre s’est soldée par la mort de plusieurs dizaines de milliers de civils, dont un grand nombre sont des femmes et des enfants. Des millions de Yéménites sont à présent en proie à la famine, et la situation dans le pays a été qualifiée par les Nations unies de plus grande catastrophe humanitaire au monde.