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Une flotte américaine part pour la Syrie pour « seconder le retrait des troupes US »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'USS Kearsarge au large des côtes de la Caroline du Nord dans l'océan Atlantique, le 16 septembre 2018. ©AFP

À peine un mois après l’annonce par Donald Trump de retirer ses troupes du sol syrien, les États-Unis ont acheminé une flotte navale en direction de la Syrie.

Le Wall Street Journal a annoncé, vendredi 11 janvier, l’acheminement par les États-Unis de contingents de forces terrestres vers la Syrie. « Les forces terrestres qui sont en route vers le territoire syrien ont pour mission de seconder le retrait des troupes américaines de Syrie et les navires qui les accompagnent devront assurer leur sécurité », a-t-on appris du quotidien américain.

Le Wall Street Journal ajoute que la flotte américaine est également accompagnée du porte-avions USS Kearsarge à bord duquel se trouvent des centaines de fusiliers marins US et des hélicoptères.

Contrairement à ce que prétendent les autorités de Washington, une autorité du département américain de la Défense a affirmé qu’aucun militaire américain n’était sorti de Syrie.

« Les États-Unis n’ont pas retiré un seul militaire, mais uniquement une partie de leur matériel », a annoncé cette autorité américaine.

Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo a, par ailleurs, affirmé que Washington ne se désengagerait pas du Proche et du Moyen-Orient, n’excluant pas le lancement d’une opération militaire en Syrie.

Une source irakienne a annoncé que les forces américaines construisaient quatre nouvelles bases dans l’ouest de la province irakienne d’al-Anbar.

« Les États-Unis ont l’intention de créer quatre bases permanentes dotées d’équipements militaires de pointe dans différentes villes de la province d’al-Anbar », a déclaré le site d’information al-Maalomah en langue arabe, citant une source de sécurité dans la province d’al-Anbar.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV