TV
Infos   /   Afrique   /   Zoom Afrique   /   L’INFO EN CONTINU

Zoom Afrique du 9 janvier 2019

Scénario chimique US à la syrienne pour l'Afrique ?

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

 

L’actualité en Afrique :

 

Ghana: lancement de la première plantation commerciale de karité cette année ;

Mohamed Salah sacré Ballon d'Or africain pour la deuxième fois consécutive ;

Sénégal: à Dakar, la Chine réaffirme ses engagements ;

La Côte d’Ivoire prévoit d’émettre un eurobond d’un milliard de dollars d’ici juin 2019.

 

Les analyses de la rédaction :

Burundi

Au Burundi, la guerre débutée par le président Pierre Nkurunziza, contre les ONG continue. Depuis un certain temps, les ONG qui tentent de s’ingérer directement dans les affaires politiques du pays ou qui tentent d’une manière ou d’une autre de déstabiliser sont virées du territoire. Ces ONG prétendaient s’occuper de la population alors que des rapports émettaient toujours des critiques à l’encontre du gouvernement.

D’ailleurs, une ONG comme Handicap international disait quitter le Burundi car elle refuse la volonté d’un fichage ethnique de son personnel. Pourtant les Autorités burundaises ne font pas de fichages ethniques tout simplement car les ethnies n’existent pas chez les Burundais. Le Burundi dispose d’une harmonie communautaire exemplaire dans la société. Depuis des décennies, l’Occident procède à des divisions au sein des peuples africains, en provoquant des tensions intercommunautaires et même interreligieuses dans les pays concernés. L’ONU continue aussi ses tentatives de déstabilisation du Burundi. Le dernier rapport du groupe d’experts de l’Onu sur le Congo Kinshasa, daté du 31 décembre, a prétendu qu’un groupe armé au Sud-Kivu (est du Congo) a reçu à au moins trois reprises, en 2018, des armes en provenance du Burundi. Cette ONG annonce même que le Burundi est une plaque tournante dans la distribution d’armes dans les autres pays d’Afrique. Selon des analystes, et même des enquêtes, les plaques tournantes des armes en Afrique se trouveraient dans les États autoproclamés comme le Somaliland et ce sont aussi les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite qui fournissent les armes sur le continent. Ces experts de l’ONU étaient seulement chargés de faire accuser sans preuve le Burundi de provoquer des tensions dans les pays limitrophes. Les tensions naissent de plus en plus depuis le plan d’invasion de l’Afrique centrale de la part des États-Unis. L’encerclement de la RDC est en cours, et les prétextes pour pénétrer dans les territoires limitrophes pleuvent à la chaine. Les tentatives de déstabilisation du Burundi échouent constamment car la force du pays, c’est la volonté de sa population, qui rappelons le, le 17 mai 2018, a massivement voté oui au référendum constitutionnel. Cela montre que la force du Burundi, c’est la volonté de sa population qui reste unie et qui continue de défendre la souveraineté du pays en participant aux scrutinx. 

Mali

Au Mali, la présence des forces militaires étrangères et la mission canadienne commencent sérieusement à faire polémique. À mi-chemin de la mission canadienne de 12 mois au Mali, des questions et des déceptions commencent à émerger chez les Maliens. La population estime que le gouvernement Trudeau présente un manque d’intérêt pour le pays, ce qui fait que les Maliens se demandent pourquoi des militaires étrangers sont présents sur leur territoire alors que rien ne change concrètement et que bien au contraire, la situation s’empire.

Depuis le mois d’août, le Canada compte environ 250 militaires et huit hélicoptères à Gao, pour réaliser des évacuations médicales et un soutien logistique, ce qui, selon le premier ministre Justin Trudeau, fait la différence. Pourtant, les tensions sont toujours aussi présentes, et l’armée nationale malienne n’est jamais accompagnée par les militaires occidentaux.

De passage à Gao le 23 décembre dernier, M. Trudeau a prétendu que « le processus de paix prenait forme au Mali » et que la présence du Canada aidait en ce sens. Ce malaise se fait ressentir de plus en plus au sein de la population car le Mali est aux prises avec les plans occidentaux, qui pour arriver à leur fin, attisent les tensions et l’instabilité dans le pays. Les troupes occidentales subissent de plus en plus d’attaques de tout genre contre les bases des Nations Unis ou même des forces Barkhane, non pas de la part de présumés terroristes, mais de la part de la résistance malienne.

Pourtant le gouvernement français a souvent fait les éloges des forces Barkhane, contrairement aux Maliens qui continuent de penser que les militaires ont envahi leur pays. D’ailleurs, après l’opération héliportée qui a consisté de mettre à l’abri le présumé terroriste, Amadou Koufa, une autre opération, toute aussi floue et mystérieuse a encore eu lieu vers Boni, dans le centre du Mali, qui visait cette fois, la Katiba Serma. L’information est relayée par le site RFI, mais aucune explication n’est donnée concernant l’opération. L’état-major français des armées n’a bien évidemment pas émis le moindre commentaire, mais le raid d’envergure mené en début de semaine dans le centre du Mali a mobilisé forces aériennes et troupes au sol. D’après certaines sources, l’objectif aurait été de viser une pseudo base arrière d’un mouvement terroriste appelé Katiba Serma, qui est d’après le site, reliée à la communauté Peule. Aucune autre indication n’a été donnée à ce sujet, mis à part des accusations infondées contre les Peules qui seraient liés à un groupe terroriste. Lorsque les forces Barkhane ou la DGSE, sans l’armée malienne, se mêlent d’une opération au Mali, c’est en général pour renforcer et réarmer les groupes de mercenaires qui sont présents dans le but de finaliser l’un des projets d’envergure qui est le démembrement du Mali. La population montre bien qu’elle est contre cette invasion militaire occidentale, et exprime de plus en plus ce sentiment, tout en formant une résistance pour faire face à eux.

 

Kenya

Le Gabon, le Congo Brazzaville, et maintenant le Kenya. Pour faire face à la RDC, les États-Unis ne lésinent sur aucun moyen. Washington veut encercler la RDC en s’implantant dans les pays limitrophes et il veut aussi prendre les devants.

C’est alors que les États-Unis ont lancé une alerte au Kenya concernant un "éventuel attentat terroriste aux agents biologiques" par de supposés terroristes. Ces agents seraient stockés dans les établissements de santé et les laboratoires de recherche médicale"non-sécurisés" au Kenya.

Pour matérialiser sa mise en garde, le gouvernement américain veut accélérer la construction d’une installation de stockage sécurisé à Kemri par l’intermédiaire de l’Agence de réduction de la menace. Des casques blancs version africaine ? 

En tous cas, les États-Unis disent vouloir prendre en charge 90 % du coût de la construction d’une installation de stockage d’échantillons à Kemri, coût qui s'élèverait à 6 millions de dollars. Et pourtant, ces installations ne datent pas d’hier.

Déjà en mai 2016, la police kényane avait annoncé avoir déjoué "une attaque biologique à l’anthrax" par un groupe terroriste ayant des liens avec Daech, qui rappelons-le, est entièrement à la solde des États-Unis. À ce moment-là, Washington avait ignoré (à dessin? ) le danger précédemment précité. Selon des sources, le groupe terroriste qui a agi à l'époque, comprenait des "experts médicaux qui pouvaient aider à organiser une attaque biologique à l’anthrax". Or la situation semblait être beaucoup plus alarmante qu’aujourd’hui.

 

Mais pourquoi le Kenya ? 

Les États-Unis auraient mis en place leur stratégie, qui consiste à se placer dans les pays proches des 9 pays limitrophes de la RDC. La dernière escapade américaine s’est faite au Gabon où un contingent de 80 militaires US a été déployé, ayant pour objectif d’intervenir en RDC en cas de trouble suite à l’annonce des résultats des élections présidentielles. Or le Kenya a depuis toujours été une base arrière de tout conflit à venir contre la RDC. 

Pour certains analystes, prendre le contrôle total de cette installation chimique au Kenya, pourrait s’avérer encore plus dangereux. En effet, le cas a été perçu en Syrie, où les Casques blancs ou même la France préparaient un scénario d’attaque chimique dans le but d’accuser le président syrien, Bachar al-Assad. Kabila est-il le nouvel Assad à abattre ?

Si les États-Unis prennent le contrôle total de ce site, il sera beaucoup plus probable que des agents pathogènes dangereux soient volés et transférés dans un pays tiers dans le but de monter des scénarios contre la population pour pouvoir accuser le président et avoir carte blanche pour attaquer et envahir le pays. C’est peut-être le scénario qui est prévu pour la RDC ? Quoi qu’il en soit, cette présence accrue des militaires américains sur le continent africain n’annonce rien de bon pour les populations africaines.

 

 

 

 

 

Regardez cette vidéo sur YouTube !

 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV