Selon l’agence de presse iranienne Fars, le président américain, Donald Trump, a signé en octobre dernier un projet de loi adopté par le Congrès américain sur l’intensification des sanctions contre le Hezbollah, visant à empêcher le Hezbollah d’avoir accès au réseau financier mondial et à réduire ses ressources financières.
Le journal libanais Al-Akhbar a écrit le samedi 5 janvier, dans un reportage qu’après la promulgation de la loi, 26 Israéliens ont porté plainte contre 11 banques libanaises devant un tribunal à New York et ont réclamé une indemnisation pour la guerre de 33 jours en 2006.
Al-Akhbar a ajouté que dans deux plaintes, on a prétendu que les banques étaient conscientes de leur rôle constructif en aidant le Hezbollah pour mener de soi-disant actions illégales telles que « le blanchiment d’argent » et « la contrebande transfrontalière ». Les plaignants ont demandé que les 11 banques libanaises soient jugées en vue de déterminer le montant de l’indemnisation.
À la suite de cette demande, le conseil d’administration de l’Association des banques du Liban a tenu une réunion qui a conclu que les deux plaintes n’étaient qu’une forme de chantage.
Al-Akhbar a également expliqué que ce chantage financier visait à accuser le Hezbollah d’être le responsable de tout dommage économique causé à l’économie libanaise, notamment dans le secteur bancaire.