Des informations font état du retrait d'un premier groupe des terroristes soutenus par Ankara de la banlieue de Manbij. Selon l'OSDH, la Turquie aurait mis fin à l'état d'alerte de ses forces massées non loin de la banlieue de Manbij. Parallèlement, l’armée syrienne vient de lancer une vaste offensive contre les terroristes d'al-Nosra dans le nord de Hama. L'armée a ainsi développé son opération militaire dans le nord de Hama et a mené une série de frappes de précision sur les positions et les équipements d'al-Nosra en réponse aux récentes violations de l’accord de Sotchi par les terroristes qui bénéficiaient jusqu'à présent du soutien implicite d'Ankara. La Turquie est-elle sur le point de reculer?
L’armée syrienne a abattu les poches des terroristes du Front al-Nosra dans les villages et les villes dans le nord de la province de Hama, selon l’agence officielle de presse syrienne SANA.
Infiltrés par la frontière turque, les terroristes ont été ciblés par les militaires syriens. Les raids contre les terroristes à proximité du district d’al-Bawiza étaient particulièrement intenses. Plusieurs habitants ont été tués et les dégâts matériels sont considérables.
D'autres frappes ont visé ces derniers jours les positions des militaires syriens dans les villages de Tell Saker, Janabirah et Jariyah, considérés selon l'accord de Sotchi, comme des « zones démilitarisées ».
Implantés aux alentours du village de Jarjnaz, en banlieue sud-est d’Idlib, les forces armées syriennes ont visé les repaires du Front al-Nosra qui ont violé l’accord.
Le lundi 17 septembre, la Russie et la Turquie ont conclu un accord à Sotchi sur la création d’une « zone démilitarisée » à Idlib, de 15-20 km de large, dans le nord de la Syrie. L’Iran, la Russie et la Turquie surveillent le respect de l’accord.
En riposte à plusieurs tentatives d’attaque contre les quartiers résidentiels de la ville de Mahardah, contrôlée par le gouvernement syrien, l’armée syrienne a intensifié ses opérations militaires dans le nord de Hama, selon SANA.
« La décision de l’armée gouvernementale d’intensifier ses opérations dans le nord de Hama résulte des violations consécutives commises par les terroristes soutenus par Ankara. La Turquie, qui n’a pas respecté ses propres engagements en vertu de l’accord de Sotchi, reste le principal responsable de ces violations », indique l'agence.