Au sommaire:
- La France «embrasée», Macron «joue le père Noël»
Emmanuel Macron était ce week-end en visite au Tchad pour soutenir les troupes françaises. Ce déplacement a été l’occasion pour le président de faire le point sur l'opération Barkhane et celle pour les internautes de relever son absence de France où les Gilets jaunes se sont mobilisés une nouvelle fois hier.
Le président français est arrivé au Tchad pour une visite de deux jours et a rencontré samedi soir un millier de soldats français avec qui il a fêté Noël avant l'heure. Au menu, foie gras, pâté en croûte, volaille des Landes aux morilles, fromages, entremets au chocolat et champagne. Emmanuel Macron a évalué l'opération Barkhane qui engage au total 4.500 hommes affrontant entre 1.000 et 3.000 djihadistes depuis août 2014.
Le Net s'est vivement intéressé à cette visite.
- La revanche syrienne, les USA en crise ouverte !
Donald Trump qui estime que les médias devraient le traiter en héros après sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie commente dans un nouveau tweet commentant sa décision.
«Si quelqu'un d'autre que votre Président favori Donald J. Trump avait annoncé, après avoir décimé Daech en Syrie, le retrait de nos troupes saines et sauves, cette personne aurait été le plus populaire héros d'Amérique. Et moi, je suis durement frappé par les médias à fake news. Absurde!»
Nous allons ramener nos soldats à la maison, heureux et en bonne santé, dit-il. En langage codé, le conflit en Syrie n’est pas celui des États-Unis, mais bien celui d’Israël. Nos soldats n’ont pas vocation à être sacrifiés pour une puissance tierce.
Des journaux comme le Washington Post et le New York Times, gardiens du temple vont élaborer des éditoriaux savants et fort policés dont le contenu n’en sera pas moins fielleux que les critiques émanant de toutes parts, mais cette fois-ci, il y a eu un changement : l’Amérique est usée par les guerres asymétriques créées et menées majoritairement dans le monde musulman depuis le 11 septembre 2001.
Les militaires US découvrent un peu effarés que la stratégie de la guerre sans fin est un concept conçu et promu par des lobbyistes civils pour drainer les ressources US et créer une gigantesque corruption profitant à des intérêts privés, détournant l’attention sur des pays en faillite où il était facile d’intervenir, mais difficile d’en ressortir. C'est cette stratégie politique qui a permis l’émergence et la montée en puissance de la Chine et de la Russie.
Les profiteurs de la guerre veulent maintenant une guerre symétrique avec les puissances qualifiées officiellement de « révisionnistes » puisqu'elles remettent en cause le « Nouvel Ordre Mondial » évoqué pour la première fois par l’ancien président George Bush père au lendemain de la première guerre du Golfe persique en 1991.
Le seul problème, les va-t-en-guerre, se croyant invincibles, pensent qu’ils vont survivre à cette Armageddon et en sortir vainqueurs, profitant même de la success-story aux dépens de ce qui restera de l'humanité détruite. Les voies de la providence sont toujours impénétrables.
Sanctions US : la contre-attaque réussie de Téhéran
« Certains pays cherchent à s’informer auprès de leurs ambassades sur l’achat du pétrole iranien en bourse d’énergie et un certain nombre de sociétés étrangères sont entrées directement en contact avec nous et ont même reçu un code de transaction à cette fin », a déclaré lundi le PDG de la Bourse d’énergie de Téhéran, Sayyed Ali Hosseini.
La monnaie du contrat de vente sera à 100% le Rial (Monnaie nationale iranienne), a encore déclaré le PDG.
Selon l’intéressé, ces dernières semaines, les demandes d'achat de pétrole iranien se sont multipliées, ce qui indique que pas mal de clients s’intéressent à l’or noir iranien.