La France a l'intention de maintenir sa présence en Syrie.
« Contrairement aux États-Unis, la France n'avait aucun plan de retirer ses troupes de la Syrie et estime qu’elle devrait continuer à se battre contre Daech », c’est ce qu’a réaffirmé ce jeudi la ministre des Armées Florence Parly.
Malgré l’annonce faite par les États-Unis pour retirer leurs troupes de la Syrie, la France a, annoncé, par la voix de sa ministre des Armées, qu'elle maintiendrait ses militaires en territoire syrien.
« Paris estime que Daech n'a pas encore été complètement rayé de la carte et il faudrait encore se battre contre ce groupe terroriste », a-t-elle prétendu.
La France a envoyé plusieurs dizaines de soldats en Syrie, il y a plusieurs mois, sous prétexte de combattre Daech. Ces forces ont été déployées principalement dans le nord et le nord-est de la Syrie et y mènent une coopération étroite avec les Kurdes.
À mesure que la tension sociale monte en France et que les "Gilets jaunes" posent des revendications politiques et économiques bien précises, l'Élysée dévoile une stratégie censée rester militairement en Syrie bien contraire aux intérêts économiques des Français.
Pendant ce temps, le président américain, Donald Trump a déclaré que Daech avait été vaincu en Syrie. Il a affirmé vouloir retirer les troupes américaines de ce pays. Cette idée du locataire de la Maison-Blanche ne fait pas l'unanimité au sein du gouvernement américain.
La France s'est engagée militairement en Syrie sans le feu vert de l'État syrien et y comporte comme une puissance d'occupation. En septembre, elle aurait même participé, aux côtés de la Grande-Bretagne et d'Israël, à une offensive d'envergure contre les cibles russes à Lattaquié, offensive qui s'est soldée par la destruction en plein vol d'un Il-20, bien que Paris ait refusé de le revendiquer.