Des responsables palestiniens de la santé ont déclaré que des tirs de l’armée israélienne avaient blessé 33 Palestiniens ce vendredi 7 décembre. Ils manifestaient pour 37e vendredi consécutif afin de faire valoir le droit au retour des réfugiés palestiniens dans leur partie.
Selon les témoins cités par le Washington Post, les militaires israéliens ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles réelles sur les manifestants qui sont descendus dans la rue malgré le froid hivernal.
Ce vendredi, la manifestation a une double motivation, les habitants de Gaza s’étant également rassemblés pour exprimer leur soutien aux groupes de résistance palestiniens suite au rejet par l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution rédigée par les États-Unis pour condamner le Hamas.
Le projet de résolution américain n’a pas recueilli la majorité nécessaire à son adoption lors d’un scrutin qualifié de « gifle » par le mouvement palestinien.
L’ambassadrice américaine Nikki Haley, qui s’apprête à quitter ses fonctions à la fin de l’année, avait présenté le projet de résolution à l’Assemblée générale de l’ONU la semaine dernière. Le texte accuse le Hamas de terrorisme, dans une tentative d’intensifier les pressions sur les Palestiniens.
À l’occasion de l’échec des États-Unis à l’ONU, les organisateurs des rassemblements de la « Marche du grand retour » ont nommé la manifestation de la semaine prochaine « la Résistance, droit légitime », a rapporté la chaîne d’information palestinienne Quds.
Pas moins de 175 Palestiniens ont été tués au cours des manifestations.
Les habitants de Gaza organisent les manifestations de la « Marche du grand retour » chaque semaine depuis mars, pour faire passer le message au régime israélien que la résistance continue toujours et pour contester la décision américaine de reconnaître la ville sainte de Qods comme capitale israélienne.