Tout en affirmant que les Américains étaient à l’origine de toutes les oppressions et de tous les crimes commis dans le monde, le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais a affirmé que le Hezbollah avait remporté la victoire sur le régime israélien.
« L’objectif d’Israël en occupant la Palestine est d’entraver la progression des pays de cette région. Israël est le foyer du mal et de la sédition », a indiqué le cheikh Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah Libanais.
« Les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël se sont unis contre la Palestine et Qods », a averti le cheikh Naïm Qassem.
« Si nous souhaitons nous sauver nous-mêmes ainsi que l’avenir des futures générations, nous devons nous unir autour de la question de Qods », a-t-il confié.
« On ne peut pas diviser Qods en deux parties est et ouest. On ne peut pas démembrer la terre du peuple », a-t-il martelé.
« Le régime israélien a été vaincu dans des guerres directes et indirectes en perdant plusieurs de ses mercenaires takfiristes dans différents pays », a poursuivi le cheikh Naïm Qassem.
Et de souligner : « L’unité dépend de la poursuite de la résistance sur le terrain. Grâce à l’unité, nous pourrons remporter la victoire et nous retrouver en position de force face aux ennemis de l’Oumma islamique. »
« En se fixant pour objectif la libération de Qods et de la Palestine, le Hezbollah a remporté ses guerres contre Israël et ses mercenaires takfiristes », a-t-il rappelé.
En raison des obstacles posés par le régime israélien, le président du bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas), Ismaïl Haniyeh, n’a pas pu se rendre en Iran mais il a prononcé un discours lors de cette réunion par vidéoconférence.
« Tout plan pour une amélioration des relations avec le régime occupant Qods est condamnable. Il faut criminaliser toute tentative de normaliser les relations avec l’ennemi israélien », a averti Haniyeh.
Évoquant le Deal du siècle, il a déclaré que toutes les tentatives menées en vue de judaïser le territoire palestinien n’affecteraient en rien les réalités historiques et géographiques. « Trump n’a pas le droit de livrer un seul pouce du territoire palestinien à l’ennemi israélien », a-t-il ajouté.