L’OTAN est fortement préoccupée par les « tueurs de sous-marins » russes qui sont maintenant déployés au large des côtes syriennes. Face à eux l’OTAN n’a aucune riposte.
La Russie a désormais les capacités nécessaires pour éliminer tous types de sous-marins de l’OTAN en Méditerranée orientale, avec une certaine facilité et sans que l’OTAN ne puisse riposter.
Plus que jamais, le drapeau russe flotte aux côtés du fanion syrien à l’entrée de la base navale de Tartous, sur la côte méditerranéenne, ultime tête de pont de Moscou au Moyen-Orient.
Selon le site Réseau International, site de réflexion et de réinformation, il est désormais clair que la marine russe a la capacité de fermer diverses parties de la Méditerranée à partir de sa base navale de Tartous. Il faut noter également sa capacité à traverser le détroit du Bosphore en mer Noire.
À cela s’ajoute l’arrangement avec l’Espagne — au grand chagrin de l’OTAN — pour passer en Méditerranée par Gibraltar. Après la destruction de l’IL-20, la Russie a appliqué un blocus naval provisoire et une zone d’exclusion aérienne en Syrie.
Depuis lors, Israël n’a plus effectué de mission contre la Syrie. La livraison par Moscou de systèmes S-300 à Damas a eu son effet dissuasif. Ces derniers temps, nous avons assisté à une implosion radicale de la capacité de l’OTAN à projeter sa force. « Parallèlement à cela, la réputation de l’OTAN s’est dégradée de manière considérable. Les forces mondiales dans cette multipolarité naissante ne sont plus intimidées par les menaces américaines telles que les sanctions ou les actions militaires », ajoute la source.
Selon le site, aujourd’hui, la Russie possède la capacité de rendre les sous-marins de l’OTAN inefficaces, dans un conflit réel. Leur présence n’est tolérée par la Russie qu’à des fins de surveillance et de contrôle.
Que va-t-il se passer maintenant ?
La marine russe a effectué une recherche de sous-marins dans les eaux syriennes lors d’exercices militaires en Méditerranée. Étaient présents aux manœuvres militaires, les frégates « Admiral Makarov et Admiral Essen », ainsi que des aéronefs à bord de soutien des navires. La mission était de détecter des sous-marins ennemis virtuels. Une autre observation, c’est que les frégates sont équipées de huit lanceurs du système de missile Kalibr-NK. De plus, les navires participant à ce projet sont également équipés de systèmes de missiles anti-aériens Shtil-1, Palash et AK-630M, de systèmes d’artillerie universels A-190 100 mm, de tubes lance-torpilles et de systèmes RBU-6000.
Les frégates disposent également d’une plate-forme d’atterrissage et d’un hangar pour un hélicoptère anti-sous-marins Ka-27 ou Ka-31.
Avec une telle présence dans la région, en soutien au gouvernement légitime syrien, la Russie entend montrer qu’elle ne permettra aucune action de l’OTAN, y compris une éventuelle offensive. Les États-Unis n’arrivaient plus à suivre la cadence. En avril dernier, la frégate de la marine russe Admiral Essen a pu détecter et poursuivre un sous-marin nucléaire américain près de la côte syrienne, a rapporté le journal russe Izvestiya, citant l’état-major de la marine russe.