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Les Bahreïnis ont manifesté en soutien aux leaders de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les manifestants brandissent des portraits du cheikh Issa Qassem et d’Ali Salman. (Photo d’archives)

Poursuivant sa marche hebdomadaire, le peuple bahreïni s’est rassemblé ce vendredi 16 novembre autour de la mosquée Imam Jaafar Sadeq (béni soit-il) dans le village d’al-Diraz, près de Manama, pour apporter son soutien à Ali Salman, dirigeant du Parti al-Wefaq, et au cheikh Issa Qassem, plus haut dignitaire religieux chiite de Bahreïn, en scandant des slogans contre le régime.

Les manifestants brandissaient des portraits du cheikh Issa Qassem et d’Ali Salman ainsi que des pancartes sur lesquelles étaient libellés des slogans affirmant que la victoire du peuple et la défaite du régime sont certaines. Les participants à cette marche scandaient également des slogans contre la répression du peuple par les Al Khalifa, ont annoncé des sources d’information chiites de Bahreïn.   

Le cheikh Issa Qassem. ©telegraph.co.uk

Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 novembre, les habitants d’al-Diraz ont organisé une cérémonie de recueillement pour prier pour la santé du cheikh Issa Qassem, ont annoncé ces mêmes sources.

Ali Salman. ©Reuters

Les forces de sécurité bahreïnies maintiennent depuis 123 semaines un siège autour du quartier d’al-Diraz, où se trouve le domicile d’Issa Qassem. De la même façon que les semaines précédentes, les forces de sécurité ont empêché les fidèles chiites d’accomplir la prière collective du vendredi.

Ces derniers jours, à l’approche des élections municipales, le régime a accentué la pression sur le peuple en vue de le contraindre à participer à cette parodie d’élection.

Dans le même temps, le procureur de Bahreïn a arrêté Ali Rachad al-Achiri, ancien représentant d’al-Wefaq. Al-Achiri a écrit sur sa page Twitter que lui et sa famille ne participeraient pas aux élections.

Depuis le 14 février 2011, Bahreïn est la scène d’une révolution pacifique contre le régime des Al Khalifa. Le peuple réclame la liberté, la justice, l’arrêt de la discrimination, la remise en liberté des prisonniers politiques et un gouvernement démocratique.   

Les affrontements dans ce pays ont causé jusqu’à présent la mort de dizaines de milliers de personnes, tandis que des milliers d’autres ont été blessés.

Le régime des Al Khalifa a jusqu’à présent déchu une centaine de personnes de leur nationalité.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV