Les États-Unis avaient beau compté sur le gouvernement irakien en ce qui concerne le dossier des sanctions anti-iraniennes. Le nouveau gouvernement irakien d’Adel Abdel-Mehdi a fait preuve de vigilance et d’intelligence.
Cette prise de position du gouvernement irakien est due au soutien indéfectible que Téhéran lui a fourni dans différents domaines, notamment dans la lutte antiterroriste.
Dans la foulée, le Premier ministre Adel Abdel Mahdi a déclaré que l’Irak ne se soumettrait pas aux sanctions des États-Unis contre l’Iran. « En plus, l’Irak en est exempté », a-t-il indiqué.
Auparavant, de nombreux médias arabes et occidentaux ont eu recours à l’intoxication médiatique en faisant croire à la fin imminente des relations entre l’Iran et l’Irak.
De son côté, le président irakien Barham Saleh s’est farouchement opposé au rétablissement des sanctions contre la République islamique d’Iran, insistant que le fait que son pays ne se laisserait pas influencer.
Les réactions des responsables irakiens ont fait comprendre à la Maison-Blanche qu’il lui sera difficile de rallier l’Irak à sa politique, si elle veut maintenir ses relations avec ce pays.