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Le choc psychologique des sanctions américaines s’est dissipé avant même leur entrée en vigueur

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Israël ferme les yeux sur la réalité en Iran. ©AP/Illustration

Tel-Aviv s’est félicité officiellement du rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran et il est d’avis que Téhéran cédera sous la pression américaine. Mais derrière cette version officielle de façade, les experts et les analystes israéliens doutent que les sanctions aient un impact réel.

Le journaliste d’al-Akhbar spécialisé dans les affaires israéliennes, Yahya Dabouq, basé à Beyrouth, a écrit : « Tel-Aviv s’est félicité de manière officielle du rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran alors que les experts doutent de l’efficacité des sanctions. »

« Il est indéniable que les sanctions ont eu un impact sur les Iraniens. Elles ont provoqué une dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar, le retrait d’un certain nombre d’entreprises et d’investisseurs d’Iran et une forte inflation. Mais la question la plus importante pour les États-Unis et Israël est la réaction du peuple iranien. Or, la société iranienne s’est adaptée depuis des mois aux conséquences possibles des sanctions et la vie suit son cours normal sans incident majeur. Et surtout, le choc psychologique des sanctions s’est dissipé avant même qu’elles ne soient entrées en vigueur », a précisé Al-Akhbar.

Et pourtant, Tel-Aviv s’acharne à nier la réalité dans ses déclarations officielles, non pas parce qu’il ne veut pas reconnaître la réalité ni s’en servir de base pour faire ses évaluations, mais plutôt parce qu’il lui peine de reconnaître les résultats médiocres des sanctions, qui constituent pourtant la meilleure alternative à une option militaire qui poserait de grandes difficultés pour les États-Unis.

Israël se voit en effet obligé de privilégier d’autres options que la solution militaire. Ses meilleures options sont, selon le journal, les sanctions et la pression économique, dont le premier objectif est de harceler l’État et de l’acculer dans une position défensive sur le plan économique.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV