L’armée syrienne a repoussé une attaque terroriste contre ses positions dans le nord de la province de Hama.
L’armée syrienne a repoussé, ce mardi 6 novembre, une attaque, lancée par un groupe de terroristes depuis le village de Zak, contre sa position près de Chaliyut, appartenant à la province de Hama.
La contre-attaque de l’armée syrienne a fait des morts et des blessés dans les rangs des terroristes alors qu’un grand nombre ont pris la fuite.
L’armée syrienne a également détruit des armes et des munitions qui appartenaient aux assaillants.
Par ailleurs, une unité de l’armée syrienne a pris pour cible une position de terroristes près du village d’al-Sakhar. Cette offensive militaire a infligé d’importants dégâts aux matériels des terroristes et a fait plusieurs morts dans leurs rangs.
Un certain nombre de groupes terroristes, dont Hayat Tahrir al-Cham, Jaysh al-Izza et le Parti islamique du Turkestan, composé de terroristes étrangers, se sont infiltrés en Syrie via les frontières de la Turquie et se sont déjà installés dans des villages du nord de la province de Hama.
Lesdits terroristes attaquent régulièrement les positions de l’armée syrienne et tirent des roquettes et des obus de mortier sur les quartiers civils du nord de la province de Hama.
La ville de Hama, chef-lieu de la province du même nom, est la quatrième plus grande ville de Syrie après Damas, Alep et Homs.
Selon un rapport militaire en provenance de la province de Hama, l’armée syrienne a lourdement attaqué la ville de Khirbat al-Naqous après que des éléments de Hayat Tahrir al-Cham eurent été vus en train de se diriger vers les lignes de front.
L’attaque de l’armée syrienne est intervenue à peine quelques heures après que la 11e division de chars de l’armée eut pris pour cible les positions de Jaysh al-Izza autour de la ville stratégique d’al-Lataminah, au nord de Hama.
Par ailleurs, l’armée arabe syrienne s’en est prise aux fiefs de terroristes au sud d’Idlib.
Les attaques de l’armée syrienne contre les terroristes sont devenues plus courantes après que ces derniers eurent refusé de se retirer de la zone de désescalade d’Idlib avant le 15 octobre, comme le stipulait un accord signé entre la Turquie et la Russie à Sotchi.