Au forum sécuritaire de Xiangshan en Chine, le vice-ministre russe de la Défense a menacé les États-Unis. Il a dénoncé l’attaque des drones US de type Boeing P-8 Poseidon contre la base aérienne de Hmeimim et a exigé qu’« un terme soit mis à cela ».
Sans préciser la date de cette frappe, il a indiqué qu’il s’agissait d’une attaque massive impliquant 13 drones. Selon lui, ces appareils étaient dirigés par « une équipe unifiée lorsqu’un avion de reconnaissance américain Poseidon-8 patrouillait en Méditerranée pendant huit heures ».
Que cherchent les Américains à Hmeimim ? Selon des sources bien informées, les États-Unis voudraient créer une base aérienne à al-Chaddadeh, dans la province de Hassaké, pour concurrencer la base russe à Hmeimim. Washington pourrait utiliser cette base pour imposer une zone d’exclusion aérienne au nord de la Syrie ou surveiller des attaques au missile d’Israël.
C’est dans ce sens que va sans doute l’envoi récent d’un large convoi d’armements à al-Hassaka. 90 camions transportant du matériel militaire appartenant à la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont pénétré sur le sol syrien via les frontières irakiennes.
Des médias proches des terroristes ont annoncé jeudi que ce convoi avait traversé le point de passage de Simalka, situé à la frontière entre l’Irak et la Syrie, pas très loin de la province syrienne de Hassaké.
Une partie de ces équipements a été envoyée aux Forces démocratiques syriennes (FDS) et une autre partie a été transférée vers les bases de la coalition internationale.
Il y a 20 jours aussi, 150 camions transportant des équipements militaires et des matériaux de construction sont entrés dans les zones sous contrôle des Kurdes syriens via la frontière irakienne.
