Le 18 octobre , l'un des plus hauts commandants militaires et chef de police nationale afghane a été tué lors d'une spectaculaire attaque terroristes attribuée aux Taliban alors qu'il se trouvait en présence du général Scott Miller, commandant en chef des forces de l’OTAN en Afghanistan. Les "infiltrés" qui ont fait irruption en plein palais du gouverneur de Kandahar, aurait forcé, dit la version US, un bouclier sécuritaire bien solide avant de pouvoir mettre fin à la vie d'un général connu pour avoir échappé à dix reprises aux attentats le visant.
Le commandant de l'OTAN, lui, n'a rien eu et comme on s'y attendait, l'assaillant a été tué sur le coup. Mais les Afghans n'ont pas cru à cette version de faits qui vise visiblement à masquer une attaque sous la fausse banière, planifiée par l'OTAN et dont l'objectif consistait à se débarasser d'un commandant patriot qui s'oppose au débarquement de masse des terroristes de Daech à bord des hélicoptères US, depuis la Syrie en Afghanistan. Ils étaient donc des milliers d'Afghans à manifester dans la ville de Herat en Afghanistan pour condamner l'assassinat du chef de la police de Kandahar, le général Abdul Raziq.
Tout en scandant des slogans contre les États-Unis, les contestataires ont qualifié la mort du haut responsable de la police afghane de "suspicieuse".
En réaction à la recrudescence des violences et de l’ingérence américaine dans l’attentat de Kandahar, des milliers d’habitants de Herat, située dans l’ouest de l'Afghanistan, ont battu le pavé en guise de protestation contre la présence des troupes US dans leur pays. Ils ont aussi appelé le gouvernement afghan à reconsidérer la présence des forces étrangères dans le pays, identifier et traduire devant la justice l'auteur de l'attentat. L'auteur de l'attentat serait un militaire américain, selon les manifestants.
À l’issue d'une réunion de haut niveau, le jeudi 18 octobre, consacrée à la sécurité du scrutin à laquelle participait le général américain Scott Miller, commandant des forces de l'OTAN en Afghanistan, le général afghan Abdul Raziq a été tué. Le général américain Scott Miller, en poste depuis un peu plus d’un mois seulement, n’a pas été touché, fait savoir le service de communication de l’Otan en Afghanistan.
