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Traité FNI: le SOS lancé par Berlin à l’OTAN, les USA continuent à faire chanter l'Europe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Allemagne appelle l'OTAN à s'impliquer après l'annonce d'un possible retrait des USA du FNI/Sputniknews

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a critiqué ce mardi la décision du président américain Donald Trump de se retirer du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). Pour les Européens, la décision US affecte plus l'Europe qu'elle n'affecte la Russie. Cette décision s'inscrit dans le sens de la politique qui est celle de la Maison Blanche, pousser les alliés à mettre la main à la poche et à dépenser plus ou à voir leurs intérêts remis en cause.  Une situation similaire s'est produite au lendemain du retrait US de l'accord nucléaire avec l'Iran. Les Etats-Unis visent à exposer les Européens aux foudres de la Russie en se retirant du FNI, tout en accentuant le rôle de l'OTAN sur le l'ensemble du vieux continent. L'Allemagne semble en être le premier averti. 

« Il faudrait redoubler les efforts diplomatiques afin de maintenir le FNI, a-t-il préconisé. Non seulement l’Allemagne mais aussi l’ensemble de l’Europe accordent une attention toute particulière au FNI. »

Le gouvernement allemand, a-t-il dit, souhaite que l’organisation de l’OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) aborde ce problème de manière prioritaire.

Le ministre a qualifié d’essentielle l’intervention de l’Alliance destinée à maintenir le FNI. Plus tôt, un certain nombre de responsables européens ont vivement critiqué la position du président américain sur le retrait du FNI.

Le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) a été conclu le 8 décembre 1987 entre Washington et Moscou pendant la guerre froide. Il bannit les missiles ayant une portée comprise entre 500 et 5 500 kilomètres.

Le président américain Donald Trump a prétendu le samedi 20 octobre que la Russie violait l'accord depuis plusieurs années.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ainsi que le signataire russe du document, Mikhaïl Gorbatchev, ont mis en garde les États-Unis contre les risques de la décision de Trump et n'ont pas écarté la possibilité d'une riposte.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV