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Le gouvernement jordanien a mis l’accent sur la nécessité de tirer au clair l’affaire Khashoggi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Jordanie insiste pour connaître les détails de l’affaire Khashoggi. (Illustration)

Le gouvernement jordanien a mis l’accent dans un communiqué sur la nécessité de l’enquête que l’Arabie saoudite a ouverte sur l’assassinat de l’éditorial saoudien Jamal Khashoggi, et sur l’importance de châtier ses auteurs.

La Jordanie, qui s’est récemment rapprochée du Qatar, de la Syrie et de la Turquie, avait émis auparavant un court communiqué en soutien à l’Arabie saoudite dans l’affaire Khashoggi.

En allusion à la réouverture du point de passage de Nassib entre la Syrie et la Jordanie et à la volonté d’Amman de renforcer ses coopérations avec la Turquie, le quotidien électronique Raï al-Youm a écrit il y a quelques jours que la Jordanie avait commencé à se rapprocher progressivement du Qatar, de la Turquie et de la Syrie, tout en s’éloignant à fur et à mesure de l’Arabie saoudite.

Après la nomination de Mohammed ben Salmane comme prince héritier, l’éditorialiste saoudien Jamal Khashoggi avait décidé de s’expatrier aux États-Unis de crainte d’être arrêté pour ses écrits.

Lorsqu’il se rend aux centres diplomatiques de son pays aux États-Unis afin de régler des formalités en vue d’un remariage, on lui répond qu’il devait se rendre au consulat saoudien à Istanbul en Turquie. Le vendredi 28 septembre, quatre jours avant sa disparition, il se rend à ce consulat, mais on lui dit que ses documents seront prêts le mardi suivant.

Le jour de sa disparition, on lui dit lors d’un contact téléphonique qu’il doit se rendre au consulat à 13 h. Il a pénétré en fin de matinée dans la représentation saoudienne, mais il ne l’a plus quittée depuis. Trois jours plus tard, les agents de sécurité trucs disent aux médias de la Turquie que Khashoggi a été tué à l’intérieur du consulat saoudien et que son corps a été découpé en morceaux.

Finalement, le samedi 20 octobre, soit 18 jours plus tard, l’Arabie saoudite a officiellement reconnu que Khashoggi avait été tué dans une bagarre à l’intérieur de consulat, une version mise en doute par beaucoup, dont Amnesty International et le sénateur républicain Lindsey Graham.

Lindsey Graham.©cbsnews.com

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV