Le ministre iranien des Affaires étrangères a fustigé la « sanction addiction » de l’administration américaine.
Sur sa page Twitter, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a écrit :
« La dépendance des États-Unis vis-à-vis des sanctions est incontrôlable. Une banque privée iranienne d’un rôle axial dans l’importation d’aliments et de médicaments est sanctionnée en raison de liens avec HUIT degrés de séparation avec une autre cible frappée illégitimement par des sanctions. En comparaison, tous les humains sur la planète sont connectés par SIX degrés de séparation. Faites le calcul. »
US addiction to sanctions is out of control. Iranian private bank key to food/medicine import is designated because of alleged EIGHT degrees of separation w/ another arbitrary target. In comparison, all humans on planet are connected by SIX degrees of separation. You do the math.
— Javad Zarif (@JZarif) October 17, 2018
Le département du Trésor des États-Unis a lancé le nouveau projet de sanctions contre 20 entreprises et agences bancaires iraniennes parmi lesquelles figurent le nom de l’aciérie Mobarakeh d’Ispahan, le constructeur d’engins de chantier de Tabriz, le constructeur automobile Bahman et les banques Mellat, Mehr-e-Eqtessad, Parsian et Sina.
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Par ailleurs, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a lui aussi dénoncé l’attitude de Washington consistant à se servir des sanctions injustes et unilatérales comme d’un instrument pour parvenir à ses objectifs sur le plan de la politique extérieure.
Riabkov s’est ainsi voulu rassurant sur le fait que même dans de telles circonstances, la Russie poursuivrait ses coopérations régulières et ordinaires avec l’Iran dans divers domaines, et qu’il en allait de même pour les coopérations et consultations politiques au sujet des dossiers régionaux.