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Irak: al-Fath exige le retrait des troupes turques

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les troupes turques attaquées dans le nord de l'Irak. (Archives)

Lors d'une réunion ce jeudi à Bagdad avec le ministre turc des Affaires étrangères, le chef de la coalition al-Fath, (issue des Hachd al-Chaabi, NDLR) a insisté sur la nécessité du retrait des troupes turques du territoire irakien.

Le bureau l'Alliance de la Conquête ou al-Fath de Hadi al-Ameri a déclaré dans un communiqué qu'il avait rencontré Mevlut Cavusoglu pour examiner les relations entre les deux pays.

Soulignant que la Turquie fait partie des pays amis de l’Irak, Hadi al-Ameri a souhaité qu’Ankara tienne sa promesse et ouvre les vannes pour donner des quotas d'eau plus importants du Tigre à l'Irak.

Le ministre turc des Affaires étrangères a également déclaré que le président Recep Tayyip Erdogan louait les efforts de l'armée irakienne pour lutter contre le terrorisme. « Le différend sur l’eau entre les deux pays sera bientôt résolu et nous déciderons de retirer nos troupes d’Irak », a-t-il conclu.

Alors que l’Irak luttait contre le terrorisme mondial pour défendre son territoire, en son nom et au nom du monde entier, et que son armée et ses forces de sécurité livraient une bataille sans merci contre Daech qui s’est emparé des villes, les troupes turques escortées de chars et de blindés sont entrées dans le pays, le 3 décembre 2015. Elles se sont positionnées dans le sous-district de Baachiqa, près de la ville de Mossoul, au nord de l’Irak, sans avoir obtenu l’aval du gouvernement de Bagdad.

Dans une lettre adressée le 11 décembre 2015 au Conseil de sécurité, Bagdad a appelé cette instance internationale à recourir à tous les moyens possibles pour contraindre la Turquie à retirer immédiatement ses forces et son matériel militaires de l’Irak.

Selon Sky News citant certains médias turcs, Ankara chercherait à construire une base militaire temporaire dans la région montagneuse de Hakurk au nord irakien. Cette zone frontalière avec la Turquie abriterait des bases militaires appartenant au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qu’Ankara qualifie de terroriste, selon la chaîne.

Compte tenu des agissements précédents de la Turquie sur le sol irakien, les dirigeants et le peuple irakiens redoutent que le déploiement temporaire des militaires turcs dans le nord de l’Irak ne se transforme en une présence permanente.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV