Mercredi soir, 10 octobre, le Leader de la Révolution islamique l'Ayatollah Khamenei, a reçu en audience les chefs des trois pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif. Alors que le dollar continue sa chute sur le marché des changes en Iran et que la perspective des sanctions pétrolières brandies sans cesse par les USA à l'encontre de l'Iran est loin de produire les effets escomptés dans la mesure où le prix du baril du pétrole continue sa dynamique ascensionnelle et que des clients asiatiques du pétrole iranien en sont de plus avides, le Leader de la Révolution islamique a tenu à mettre en relief le mécanisme anti-sanction mis en place par l'exécutif.
Assistaient à cette rencontre les membres du Conseil supérieur d'orientation et de coordination de l'économie, instance formée dans la foulée du retrait US de l'accord nucléaire et le retour des sanctions. Pour le Leader de la Révolution islamique, les décisions prises par ce Conseil devront être "fermes" et "efficaces" dans ce contexte de défis économiques.
Plus loin dans ses propos, l'Ayatollah Khamenei a mis l'accent sur la réactivation du secteur privé : « Je demande aux responsables de trois pouvoirs d’adopter des solutions adéquates et rationnelles pour obvier aux manques. Il s'agit surtout de créer un équilibre de la balance budgétaire et de stabiliser le marché et contrer les impacts des sanctions sur le quotidien des gens ».
Le mot d'ordre est allé aussi à une plus grande synergie pour appliquer en détail la mise au point du mécanisme anti-sanction décidé par l'exécutif: « En Iran, il n'existe aucun problème ou aucun impasse qui soit insolvable ». Selon le Leader de la Révolution islamique, « tant qu'il existe la volonté étatique de venir à bout des problèmes et que la jeunesse iranienne et l'élite sont déterminés à mettre à profit tout leur potentiel, "l'Iran, pays infiniment riche en ressources de tout genre, saura surmonter les difficultés intérieures et celles imposées de l'extérieur ».