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Mer de Chine : Pékin renouvelle ses remontrances à Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Défilé militaire chinois le 30 juillet 2017 pour les 90 ans de l’armée chinoise. (Archives)

La Chine a de nouveau exprimé sa colère ce mardi 2 octobre après que le destroyer USS Decatur a navigué non loin des îles revendiquées par Pékin en mer de Chine méridionale. Ces nouvelles remontrances viennent détériorer des relations qui sont déjà au plus bas.

Pour Washington, il s’agit d’une nouvelle démonstration de la volonté chinoise de limiter la liberté de navigation dans des eaux stratégiques où opèrent plusieurs pays de la région. Pour les autorités chinoises, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : le ministère chinois de la Défense parle de « provocations » et invite la « partie américaine a corriger ses erreurs ».

Le destroyer USS Decatur a parcouru un peu plus de 10 milles marins en mer de Chine du Sud le mardi 2 octobre, avant qu’un navire chinois ne lui demande de faire demi-tour.

Pour plus de détails : Mer de Chine du Sud : un destroyer US proche de l’archipel des Spratleys

Le Pentagone a annoncé l’envoi en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan de navires de guerre et de chasseurs dans le but de contrecarrer l’influence militaire chinoise et de surveiller la liberté de navigation dans la région.

Les États-Unis cherchent donc à s’implanter militairement dans les eaux stratégiques de la mer de Chine du Sud, près des îles revendiquées par Pékin. Cette mesure multiplie les risques d’une réelle confrontation armée ente les deux pays.

Pékin n’a pas encore réagi à cette nouvelle décision américaine qui, selon les observateurs, est une réelle provocation. Pour le Morning Post publié à Hong-kong, la Chine va rapidement déployer toute sa force militaire, augmentant ainsi les risques d’un face-à-face entre les deux pays. Il ne s’agit plus d’un litige territorial, mais de la présence militaire des États-Unis en mer de Chine méridionale.

L’Armée populaire de libération (APL) s’est dite prête à affronter les forces d’occupation. Elle a mis en garde contre une guerre avec les États-Unis qui devient de plus en plus concrète. « La Chine ne cherche pas à provoquer un conflit en mer de Chine méridionale, mais si la partie adversaire bat le tambour de la guerre, l’armée chinoise saura l’assommer d’un coup de poing », avait déclaré le journal officiel de l’APL, People’s Liberation Army Daily.

Pour en savoir plus, voir la vidéo suivante : La Chine n’a pas peur de la guerre

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SOURCE: FRENCH PRESS TV