Un certain nombre d’éléments du bloc « Fidélité à la Résistance » sont partis avec le président du bloc, Mohammed Raad, à la rencontre du président libanais, Michel Aoun. Ils ont transmis les salutations de Seyyed Hassan Nasrallah à Michel Aoun pour ses prises de position à l’Assemblée générale de l’ONU.
Selon le site El-Nashra, Raad a déclaré : « Les positions prises par le président ont réjoui le cœur du peuple libanais et le bloc de la Fidélité se tiendra aux côtés du président. Nous remercions également Gebran Bassil, le ministre des Affaires étrangères, d’avoir fait avancer les choses afin de dénoncer les mensonges de l’ennemi [le régime israélien, NDLR]. »
Après que Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a prétendu que la Résistance disposait d’une base de missiles près de l’aéroport de Beyrouth, Gebran Bassil a amené sur place les ambassadeurs de 70 pays différents pour prouver que les propos de Netanyahu étaient faux.
Ali al-Meqdad, membre du bloc de la Fidélité à la Résistance, a confié au site internet Al-Ahed que la rencontre avec le président avait été très fructueuse et que Seyyed Hassan Nasrallah l’avait assuré de sa gratitude envers Michel Aoun pour les positions courageuses de ce dernier.
Il a affirmé que le président Michel Aoun avait rendu ses salutations au secrétaire général du Hezbollah, ajoutant que c’était une position naturelle que tout Libanais devrait adopter : « Ma position, c’est mon droit et je crois en ce que je dis. Tout le monde devrait soutenir la Résistance parce qu’elle se tient debout face à l’occupant. »
Dans un discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président libanais a qualifié de « honte » le mécanisme de fonctionnement du Conseil de sécurité en raison de l’existence du droit de veto et il a rappelé que les États-Unis tentaient d’éliminer l’identité palestinienne.
Michel Aoun a également déclaré dans une interview récente donnée au journal français Le Figaro que le Hezbollah était un défenseur du Liban et a souligné que certains pays étrangers cherchaient un arrangement politique avec le Hezbollah, après avoir été faits par celui-ci sur les champs de bataille.